COMMUNIQUE DE PRESSE
FIC/WIC du Val d’Europe : la surprise Finster, Nathalie Barbotin un cran au-dessus !
Communiqué du 23/04/2006
Nathalie Barbotin a réalisé un authentique exploit lors de la seconde manche de la French Inline Cup, également seconde manche de la World Inline Cup : elle est parvenue à résister sept kilomètres durant à un peloton comptant les meilleurs patineuses mondiales et à aller décrocher une victoire de classe mondiale. Chez les hommes, les « outsiders » ont déjoué les pronostiques, l’Australien Daniel Finster (Inline Center) concluant l’échappée du dernier tour devant le Nantais Maxime Provost (MAS Rollerblade France), Alexis Contin (Powerslide) et le jeune Julien Sourisseau (Loops Racing). Le paquet arrivait sur leurs talons, réglé par le numéro 1 mondial, Massimiliano Presti (MMCmicro Salomon).
Le marathon féminin est en fait parti à toute allure, et ce durant une bonne vingtaine de kilomètres. Les attaques fusaient de tous les côtés, lancées notamment par Ghizlane Samir (Crisalp Ladies), Anne-Claire Maillard (K2/Pierre-qui-Roule) et le duo intenable Nathalie Barbotin-Nicole Begg (Salomon Smartskate).
Alors que tout semblait se calmer, Nathalie Barbotin plaça un antépénultième assaut dans les sept derniers kilomètres. Anne-Claire Maillard parvenait également à s’extirper du paquet à la cloche. Les deux Françaises auraient pu se rejoindre et finir ainsi. Sauf que les teams des sprinteuses lancèrent la chasse… Un poil trop rapidement pour Maillard, avalée à 150 mètres de la ligne, mais pas assez pour déposséder Barbotin de sa victoire !
Derrière la Française, les Italiennes devaient se partager les accessits : Simona di Eugenio (Luigino) parvenait à prendre l’argent et Cinzia Ponzetti (Crisalp Laides) le bronze. Elle réglaient un paquet d’une bonne trentaine de filles, preuve que le niveau féminin en roller de vitesse est à la fois très élevé et très homogène. Malheureusement, elles ne courent pas toujours toutes ensemble et les pelotons se trouvent souvent trop dégarnis…
Ce n’était certainement pas le cas dans la course masculine puisqu’ils étaient encore plus de 70 à pouvoir se disputer la victoire dans le dernier tour ! Auparavant, la course avait été plutôt rapide, mais aussi plutôt calme. Il est vrai que quand le train est soutenu, les attaques ne sont pas facilitées… Néanmoins, quelques gregarios tentèrent leur chance, notamment après les sprints intermédiaires, au moment où le paquet se relâchait un peu. Sans toutefois parvenir à aller bien loin.
Provost et Sourisseau surprennent les sprinters
Au moment où tout semblait jouer en faveur d’un sprint massif, une ultime échappée prit forme. Les attaquants profitèrent du fait que les gros teams (MMCmicro Salomon, Powerslide) préparaient leurs trains en vue du sprint, mais aussi du dépassement du peloton féminin. Dans ce moment de « flottement », sept patineurs prirent donc la poudre d’escampette, avec dans leurs rangs, quatre Français : Maxime Provost, Nicolas Pelloquin (Team Roll’X), Julien Sourisseau (Loops Racing) et Thomas Desplanches (ASTA de Nantes).
Alors qu’ils avaient pris à peu près cent mètres, les échappés commençaient à se regarder. Il faut dire qu’il restait encore plus de deux kilomètres avant l’arrivée et que les meilleurs sprinters mondiaux étaient à leurs trousses. Provost et Sourisseau prirent alors l’initiative de relancer les choses, suivis par l’Australien Daniel Finster. Le trio allait en fait résister jusqu’à la ligne, seulement surpris par le retour du multiple champion du monde Alexis Contin (Powerslide), et boucler ces 41km en 1h01…
Finster, après une saison « blanche », surprend tout son monde - sauf ceux qui l’ont vu se préparer de l’autre côté du globe en Australie - et se positionne très haut grâce à cette victoire en WIC. Provost quant à lui confirme qu’avec un peu de cran, on peut ouvrir bien des portes, tout comme Sourisseau d’ailleurs ! Alexis Contin pour finir, démontre qu’il possède toujours un finish ravageur : il aura certainement l’occasion de le montrer à nouveau lors de la prochaine WIC/FIC, celle de Rennes sur Roulettes, qu’il a justement gagnée l’année dernière.
V. E.
Les résultats complets très bientôt sur le site…
Le marathon féminin est en fait parti à toute allure, et ce durant une bonne vingtaine de kilomètres. Les attaques fusaient de tous les côtés, lancées notamment par Ghizlane Samir (Crisalp Ladies), Anne-Claire Maillard (K2/Pierre-qui-Roule) et le duo intenable Nathalie Barbotin-Nicole Begg (Salomon Smartskate).
Alors que tout semblait se calmer, Nathalie Barbotin plaça un antépénultième assaut dans les sept derniers kilomètres. Anne-Claire Maillard parvenait également à s’extirper du paquet à la cloche. Les deux Françaises auraient pu se rejoindre et finir ainsi. Sauf que les teams des sprinteuses lancèrent la chasse… Un poil trop rapidement pour Maillard, avalée à 150 mètres de la ligne, mais pas assez pour déposséder Barbotin de sa victoire !
Derrière la Française, les Italiennes devaient se partager les accessits : Simona di Eugenio (Luigino) parvenait à prendre l’argent et Cinzia Ponzetti (Crisalp Laides) le bronze. Elle réglaient un paquet d’une bonne trentaine de filles, preuve que le niveau féminin en roller de vitesse est à la fois très élevé et très homogène. Malheureusement, elles ne courent pas toujours toutes ensemble et les pelotons se trouvent souvent trop dégarnis…
Ce n’était certainement pas le cas dans la course masculine puisqu’ils étaient encore plus de 70 à pouvoir se disputer la victoire dans le dernier tour ! Auparavant, la course avait été plutôt rapide, mais aussi plutôt calme. Il est vrai que quand le train est soutenu, les attaques ne sont pas facilitées… Néanmoins, quelques gregarios tentèrent leur chance, notamment après les sprints intermédiaires, au moment où le paquet se relâchait un peu. Sans toutefois parvenir à aller bien loin.
Provost et Sourisseau surprennent les sprinters
Au moment où tout semblait jouer en faveur d’un sprint massif, une ultime échappée prit forme. Les attaquants profitèrent du fait que les gros teams (MMCmicro Salomon, Powerslide) préparaient leurs trains en vue du sprint, mais aussi du dépassement du peloton féminin. Dans ce moment de « flottement », sept patineurs prirent donc la poudre d’escampette, avec dans leurs rangs, quatre Français : Maxime Provost, Nicolas Pelloquin (Team Roll’X), Julien Sourisseau (Loops Racing) et Thomas Desplanches (ASTA de Nantes).
Alors qu’ils avaient pris à peu près cent mètres, les échappés commençaient à se regarder. Il faut dire qu’il restait encore plus de deux kilomètres avant l’arrivée et que les meilleurs sprinters mondiaux étaient à leurs trousses. Provost et Sourisseau prirent alors l’initiative de relancer les choses, suivis par l’Australien Daniel Finster. Le trio allait en fait résister jusqu’à la ligne, seulement surpris par le retour du multiple champion du monde Alexis Contin (Powerslide), et boucler ces 41km en 1h01…
Finster, après une saison « blanche », surprend tout son monde - sauf ceux qui l’ont vu se préparer de l’autre côté du globe en Australie - et se positionne très haut grâce à cette victoire en WIC. Provost quant à lui confirme qu’avec un peu de cran, on peut ouvrir bien des portes, tout comme Sourisseau d’ailleurs ! Alexis Contin pour finir, démontre qu’il possède toujours un finish ravageur : il aura certainement l’occasion de le montrer à nouveau lors de la prochaine WIC/FIC, celle de Rennes sur Roulettes, qu’il a justement gagnée l’année dernière.
V. E.
Les résultats complets très bientôt sur le site…
