COMMUNIQUE DE PRESSE
Témoignages recueillis par une journaliste Laurence de Beaufort
Communiqué du 10/02/2008
L’esprit de la No Finish Line
Juste avant le départ officiel de la NFL, Ariane, la présidente de l’association Children and Future, a prononcé un petit discours très touchant. « La vie est faite de rencontres, disait-elle. Même si certaines se terminent dans la tristesse, une rencontre peut changer notre vie pour toujours. C’est ça, l’esprit de la NFL. »
En petits groupes, en couple, en famille, en tenue de ville ou en collant de course, 3682 participants sont venus cette année dans cet esprit. On a tendance à toujours citer les plus connus ou les plus performants… Alors, pour changer, parole à quelques « anonymes » de la No Finish Line… tout aussi méritants !
Solidaire
Eric fait partie de l’équipe de la Croix Rouge. « Je cours régulièrement toute l’année et c’est un plaisir. Mais c’est encore mieux quand on peut y mêler l’humanitaire. L’un de mes oncles est missionnaire au Brésil, où il s’occupe des enfants des rues… j’ai été sensibilisé très tôt au sort des enfants. La NFL, tout le monde peut y participer, jeunes ou vieux, sportifs ou non, même ceux qui veulent marcher. Chacun y amène ce qu’il veut, je crois que c’est la raison de son succès. » Parfois, Eric vient avec sa fille de 5 ans, Cléa. Quand elle est fatiguée de marcher, il la porte sur ses épaules.
(Eric + Cléa : 75 km. Equipe de la Croix Rouge : plus de 1500 km)
Passionné
Stefano est un passionné de course à pied. Il court 50 km par semaine et participe à 2 ou 3 marathons par an. « La NFL, j’y pense toute l’année. Depuis trois ans, je prends des congés spécialement pour y participer. La difficulté, c’est de tenir la semaine. Mais voir chaque année au départ les enfants qui ont été opérés un peu grâce à nous, c’est magnifique. Ca met les larmes aux yeux… L’ambiance ici est extraordinaire. On retrouve les mêmes personnes tous les ans. L’an dernier, j’ai couru 380 km. Cette année, ne le dites à personne, je vise les 400 km… »
(Stefano : 448 km)
Fidèles
Michèle a fait le déplacement depuis Metz pour participer à la NFL en mémoire de son époux Jean-Marie, décédé il y a cinq ans. L’idée est venue de ses amis, parmi lesquels figure Francis, un coureur inscrit aux 8 jours : « Etre ensemble à la NFL, c’était symbolique pour nous. » Le premier jour, tous ont pris le départ avec un tee-shirt imprimé de la photo de Jean-Marie et de la mention « Je suis près de toi ».
(Michèle + amis : 560 km, dont 451 pour Francis)
Dévoué
Alan est le coach de William Sichel, vainqueur des 6 jours de la NFL. Assis à une petite table au bord du circuit, c’est le soutier, celui qu’on ne voit pas et sans qui rien n’avancerait. Tout entier dévoué à l’objectif de son coureur (battre le record écossais de 827,2 km, ou même le record britannique de 834 km), il suit le planning, heure par heure, posé devant lui. Tout y est prévu, jusqu’aux aliments et aux boissons à préparer pour William…
« Pour tenter le record, nous avions le choix car il existe plusieurs courses de 6 jours en Europe. Mais nous avons préféré revenir à la NFL parce que nous connaissons Philippe (Verdier) et l’organisation. Cela nous tranquillise et nous permet de nous concentrer uniquement sur la performance. L’ambiance est bonne et la NFL est une façon extraordinaire de lever autant d’euros pour une bonne cause… »
(William : 809,23 km, même combat pour Alan)
Zen
Zina, 16 ans, a découvert la NFL voilà plusieurs années, par les affiches. Elle a fait de l’athlétisme et aime courir, alors... « autant que ça serve !». Elle ne comptabilise jamais ses tours : elle lit les résultats dans le journal, voit les milliers d’euros collectés, et cela lui suffit… Cette année, elle a amené Antoine, son copain. Ils marchent en se tenant la main.
(Zina : 25 km)
Habituée
Biscotte, chienne briarde de 5 ans, est l’une des attractions du circuit. Equipée d’une puce qui enregistre ses passages, elle aussi fait officiellement partie de l’équipe de la Croix Rouge et porte le tee-shirt de la NFL… Elle vient tous les jours avec sa maîtresse, Annie, habitante de Beausoleil. Elles se promènent ensemble, le temps de quelques tours, avant d’aller chercher les petites filles d’Annie à l’école… Et c’est comme ça depuis plusieurs années !
(Biscotte + Annie : 51 km)
Volontaire
Marie-Claude accompagne son mari Christian inscrit aux 8 jours : « Je marche sans calculer les tours. Mais tous les jours j’essaie de me dépasser… La nuit, je dors comme une enfant ! » Victime d’une douleur au genou le deuxième jour, elle a quand même pu reprendre.
(Marie-Claude :184 km)
Enthousiaste
Elodie, 29 ans, est venue par hasard il y a trois ans, sans entraînement particulier. « Je me suis prise au jeu, j’ai marché 50 km. L’année suivante, j’avais envie de m’améliorer et j’ai atteint les 100 km. Cette année, je vise 120. J’ai persuadé quelques collègues de travail de m’accompagner. J’aime particulièrement le dernier jour de la NFL : on vient soutenir ceux qui courent les 24 heures, c’est le bouquet final, il y a une ambiance fantastique… »
(Elodie : 147 km)
Organisés
Wibha (c’est elle) et Girish (c’est lui), tiennent leurs jolis prénoms de leur Inde natale. Elle parle français, lui non. Ils viennent chaque année depuis 2004, « pour les enfants et pour la santé ». Girish, à cause de ses horaires de travail, ne peut courir qu’à 6 heures du matin mais ça ne l’ennuie pas : « Il y a du monde à cette heure-là, je ne suis jamais senti seul ! »
(Whiba + Girish : plus de 100 km)
Déterminé
Au bord du circuit, un petit garçon tout en rondeurs enfantines est fasciné par le spectacle. Il échappe à la main de sa maman et s’élance un peu maladroitement… Il sait à peine marcher, mais il veut courir, lui aussi !
(Petit inconnu : 10 mètres)
Juste avant le départ officiel de la NFL, Ariane, la présidente de l’association Children and Future, a prononcé un petit discours très touchant. « La vie est faite de rencontres, disait-elle. Même si certaines se terminent dans la tristesse, une rencontre peut changer notre vie pour toujours. C’est ça, l’esprit de la NFL. »
En petits groupes, en couple, en famille, en tenue de ville ou en collant de course, 3682 participants sont venus cette année dans cet esprit. On a tendance à toujours citer les plus connus ou les plus performants… Alors, pour changer, parole à quelques « anonymes » de la No Finish Line… tout aussi méritants !
Solidaire
Eric fait partie de l’équipe de la Croix Rouge. « Je cours régulièrement toute l’année et c’est un plaisir. Mais c’est encore mieux quand on peut y mêler l’humanitaire. L’un de mes oncles est missionnaire au Brésil, où il s’occupe des enfants des rues… j’ai été sensibilisé très tôt au sort des enfants. La NFL, tout le monde peut y participer, jeunes ou vieux, sportifs ou non, même ceux qui veulent marcher. Chacun y amène ce qu’il veut, je crois que c’est la raison de son succès. » Parfois, Eric vient avec sa fille de 5 ans, Cléa. Quand elle est fatiguée de marcher, il la porte sur ses épaules.
(Eric + Cléa : 75 km. Equipe de la Croix Rouge : plus de 1500 km)
Passionné
Stefano est un passionné de course à pied. Il court 50 km par semaine et participe à 2 ou 3 marathons par an. « La NFL, j’y pense toute l’année. Depuis trois ans, je prends des congés spécialement pour y participer. La difficulté, c’est de tenir la semaine. Mais voir chaque année au départ les enfants qui ont été opérés un peu grâce à nous, c’est magnifique. Ca met les larmes aux yeux… L’ambiance ici est extraordinaire. On retrouve les mêmes personnes tous les ans. L’an dernier, j’ai couru 380 km. Cette année, ne le dites à personne, je vise les 400 km… »
(Stefano : 448 km)
Fidèles
Michèle a fait le déplacement depuis Metz pour participer à la NFL en mémoire de son époux Jean-Marie, décédé il y a cinq ans. L’idée est venue de ses amis, parmi lesquels figure Francis, un coureur inscrit aux 8 jours : « Etre ensemble à la NFL, c’était symbolique pour nous. » Le premier jour, tous ont pris le départ avec un tee-shirt imprimé de la photo de Jean-Marie et de la mention « Je suis près de toi ».
(Michèle + amis : 560 km, dont 451 pour Francis)
Dévoué
Alan est le coach de William Sichel, vainqueur des 6 jours de la NFL. Assis à une petite table au bord du circuit, c’est le soutier, celui qu’on ne voit pas et sans qui rien n’avancerait. Tout entier dévoué à l’objectif de son coureur (battre le record écossais de 827,2 km, ou même le record britannique de 834 km), il suit le planning, heure par heure, posé devant lui. Tout y est prévu, jusqu’aux aliments et aux boissons à préparer pour William…
« Pour tenter le record, nous avions le choix car il existe plusieurs courses de 6 jours en Europe. Mais nous avons préféré revenir à la NFL parce que nous connaissons Philippe (Verdier) et l’organisation. Cela nous tranquillise et nous permet de nous concentrer uniquement sur la performance. L’ambiance est bonne et la NFL est une façon extraordinaire de lever autant d’euros pour une bonne cause… »
(William : 809,23 km, même combat pour Alan)
Zen
Zina, 16 ans, a découvert la NFL voilà plusieurs années, par les affiches. Elle a fait de l’athlétisme et aime courir, alors... « autant que ça serve !». Elle ne comptabilise jamais ses tours : elle lit les résultats dans le journal, voit les milliers d’euros collectés, et cela lui suffit… Cette année, elle a amené Antoine, son copain. Ils marchent en se tenant la main.
(Zina : 25 km)
Habituée
Biscotte, chienne briarde de 5 ans, est l’une des attractions du circuit. Equipée d’une puce qui enregistre ses passages, elle aussi fait officiellement partie de l’équipe de la Croix Rouge et porte le tee-shirt de la NFL… Elle vient tous les jours avec sa maîtresse, Annie, habitante de Beausoleil. Elles se promènent ensemble, le temps de quelques tours, avant d’aller chercher les petites filles d’Annie à l’école… Et c’est comme ça depuis plusieurs années !
(Biscotte + Annie : 51 km)
Volontaire
Marie-Claude accompagne son mari Christian inscrit aux 8 jours : « Je marche sans calculer les tours. Mais tous les jours j’essaie de me dépasser… La nuit, je dors comme une enfant ! » Victime d’une douleur au genou le deuxième jour, elle a quand même pu reprendre.
(Marie-Claude :184 km)
Enthousiaste
Elodie, 29 ans, est venue par hasard il y a trois ans, sans entraînement particulier. « Je me suis prise au jeu, j’ai marché 50 km. L’année suivante, j’avais envie de m’améliorer et j’ai atteint les 100 km. Cette année, je vise 120. J’ai persuadé quelques collègues de travail de m’accompagner. J’aime particulièrement le dernier jour de la NFL : on vient soutenir ceux qui courent les 24 heures, c’est le bouquet final, il y a une ambiance fantastique… »
(Elodie : 147 km)
Organisés
Wibha (c’est elle) et Girish (c’est lui), tiennent leurs jolis prénoms de leur Inde natale. Elle parle français, lui non. Ils viennent chaque année depuis 2004, « pour les enfants et pour la santé ». Girish, à cause de ses horaires de travail, ne peut courir qu’à 6 heures du matin mais ça ne l’ennuie pas : « Il y a du monde à cette heure-là, je ne suis jamais senti seul ! »
(Whiba + Girish : plus de 100 km)
Déterminé
Au bord du circuit, un petit garçon tout en rondeurs enfantines est fasciné par le spectacle. Il échappe à la main de sa maman et s’élance un peu maladroitement… Il sait à peine marcher, mais il veut courir, lui aussi !
(Petit inconnu : 10 mètres)
