COMMUNIQUE DE PRESSE


FIC BESAC Inline CUP : coup double pour Matthieu Boher (RPM Poli)
Communiqué du 04/09/2008


Marathon de reprise… en main pour Matthieu Boher. Le leader du team RPM Poli a fait coup double ce week-end dans le Doubs : une victoire d’étape et le leadership de la FIC. Il sera difficile de le déloger de cette première place désormais. Chez les femmes, Jessica Gaudesaboos (Cado Motus) a travaillé ses concurrentes comme un boxeur pour aller chercher la première place : même les plus résistantes, comme Tamara Llorens (Bont Wheels) ou Anne-Sophie Petitprez (BESAC) n’ont rien pu faire.



Il règne souvent une atmosphère pesante dans l’Est l’été. Pesante à cause de la chaleur et du manque d’air. Ce fut le cas ce week-end à Besançon, comme déjà en 2007. Personne ne s’en plaindra : mieux vaut patiner sous un beau soleil et un ciel bleu ! Mais ne doutons pas que cette chaleur a usé les organismes durant les courses, du moins certains, et a révélé ceux qui étaient en grande forme. Dans chaque catégorie, l’analyse s’est en tout cas révélée juste.

Par exemple, dans la course Open féminine, Claudie Duval (Brétigny) a été intenable et a fait souffrir ses adversaires. Arrivée deuxième au scratch en 1h08’47 derrière Floriane Imbert (catégorie Senior), elle remporte le classement V2. Au bout des 30km, elle menait grand train un petit groupe de sept qui luttait tant pour rester uni que pour les podiums… Les scènes d’après-sprint ne mentaient d’ailleurs pas : un bon quart des concurrentes est allé s’allonger dans l’herbe, sur le rond-point le plus proche, pour reprendre un peu de souffler et chercher un peu d’air frais !

Même chaleur étouffante et même type de course chez les Opens masculins. Partis, tout comme les femmes, en début d’après-midi pour 30km d’un circuit très technique et très physique, les quelques 140 inscrits ont filé bon train dès le coup de pistolet. Au bout d’un demi-tour, des groupes se formaient déjà clairement. Notamment un groupe de tête mené par un Philippe Poirier (la Ferté-Bernard) avec des jambes de Junior ! Le Sarthois a littéralement laminé la concurrence grâce à sa technique et à son rythme : ils n’étaient plus que cinq à pouvoir se disputer le sprint pour la victoire au bout de 56 minutes de course. Et c’est Nicolas Jaffrain (LOU Roller), en maître tacticien, qui allait décrocher l’or, suivi d’Eric Weinbrenner (SRV), de Sébastien Odiot (CPL) et de Philippe Poirier, bien mal récompensé de ses efforts...


Il faudra venir déloger Boher !


Malheureusement, le Marathon féminin ne fut pas aussi fourni que l’Open. Si, dans cette dernière course, on a vu plusieurs groupes se former au fil des tours et de véritables tactiques se mettre en place (pelotons, relais, attaques…), le 42km féminin ressembla plus à un « combat de boxe », toutes proportions gardées. Le groupe de tête s’effilochait tour après tour, jusqu’à environ quatre tours de l’arrivée : la Bisontine Anne-Sophie Petitprez décrocha de l’avant, ne pouvant suivre le rythme imposé par la Belge Jessica Gaudesaboos et par l’Argentine Tamara Loorens. Elle finit toute seule, au courage, supportée par une foule toute entière acquise à sa cause : la locale reprit même quelques secondes sur la fin – elle finit à 23 secondes des deux premières – mais elle resta « bloquée » à la troisième place. Devant, les deux « internationales » continuèrent le combat, Gaudesaboos parvenant même à déboulonner Llorens un moment. Ce n’est que sur la fin que la jeune Belge prit nettement l’avantage, mettant KO sa concurrente, incapable de sprinter. Ce marathon fut bouclé en 1h21’09 pour la première, c’est-à-dire douze minutes de plus que celui des hommes.

Le Marathon masculin pourrait également être assimilé à une course à élimination, dominée par le team RPM Poli. En surnombre (ils étaient quatre), les « oranges » ont déployé une tactique parfaite : Sébastien Babault, Fabien Hascoët et Kévin Gauclin lançaient les premières banderilles tandis que leur leader, Matthieu Boher, répondait en attendant qu’une échappée prenne forme. Et la bonne se dessina dès le quatrième tour, sous l’impulsion de Gauclin et du Colombien Carlos Salasar Zapata (Bont) : Boher prit tout de suite la roue. Le groupe s’entendant bien et le peloton des poursuivants étant cadenassé par les deux RPM Poli restant, l’écart se creusa rapidement pour atteindre la minute. A l’avant, Boher et Gauclin bluffaient Salasar Zapata afin d’assurer la victoire. Une victoire qui se dessinait d’ailleurs nettement à deux tours de l’arrivée, quand le leader actuel de la FIC s’en alla seul : Matthieu Boher prit près d’1’30 sur ses deux compagnons d’échappée en l’espace d’un seul tour ! Le Colombien avait en effet abdiqué, à tel point que Gauclin s’adjugea même la seconde place en 1h10’20. Le grand gagnant de la journée ? Matthieu Boher ! Victoire en 1h08’53 et leadership sur la FIC consolidé. Autant dire qu’il faudra venir l’en déloger !