COMMUNIQUE DE PRESSE


Saison 2010 : la French Inline Cup a 10 ans
Communiqué du 14/03/2010


Une idée fédératrice. L’envie de donner à notre sport une vitrine de haut niveau. Faire des marathons le principe de base du roller de vitesse. Il y a dix ans, tout cela n’allait pas de soi. Le roller en ligne solidifiait petit à petit ses bases et nos meilleurs athlètes atteignaient le plus haut niveau mondial. Il fallait surfer sur cette vague positive et donner au sport une identité plus médiatique et plus professionnelle. Fédérer autour d’un projet : la French Inline Cup.

L’idée trottait déjà dans la tête de plusieurs amoureux du roller depuis quelques temps. Il y avait eu le France Tour de Loire, l’ébauche, à la fin des années 90. Le concept de cette course à étapes dans les Pays-de-Loire avait enthousiasmé tout le monde, mais il était dur à porter… Il y avait eu les grandes sœurs, la Swiss Inline Cup et l’European Inline Cup, nés sous deux étoiles différentes : la première avait grandi à partir des pratiquants loisirs pour peu à peu investir les centres des grandes villes suisses (Zurich, Bâle, Lausanne…) ; la seconde était une « entente » de plusieurs marathons européens (Pampelune, Rennes, Eindhoven, Zurich, Londres…) sensée attirer les plus grands patineurs.

Mais entre les deux, tout restait à faire. Entre l’élite et la masse, et surtout sur le territoire national. Quand la French Inline Cup est née, elle ne comptait que cinq étapes. Mais dès le début, des teams internationaux et nationaux ont joué le jeu, tout comme la FFRS. De grands noms l’ont courue, des stars internationales comme Chad Hedrik, Dereck Downing, Jessica Smith, Theresa Cliff, Ashley Horgan, Jorge Botero, Diego Rosero, Silvia Nino, Cecilia Baena, Shane Dobbin, Nicole Begg, Laura Lardani ou Massimiliano Presti… et tous les meilleurs Français ! Des milliers de patineurs l’ont courue, patineurs d’un jour, patineurs de retour, et patineurs de toujours ! On s’est battu pour un classement, pour une place, ou pour aider un autre patineur à rallier la ligne. On s’est concentré avant une course, parfois sur les centaines de kilomètres du voyage aller, et on a bien rigolé après, au retour. On a maudit la pluie et le froid, parfois, le graton et le podium qui se dérobe. On en est revenu gonflé aussi, gonflé d’avoir patiné un marathon, d’avoir gagné sur les autres, mais plus sûrement sur soi…

Tous ces exploits, tous ces moments de vie, n’auraient pas été possibles sans l’acharnement, l’enthousiasme et la dévotion des organisateurs de chaque course, des juges présents, du soutien de la FFRS et des coordinateurs de la FIC, Pascal Thiriot et Arnaud Gicquel. Ce dernier a passé le relais à Thomas Dauvergne cette année. Pour ces dix années à la tête de la « French Cup », un grand merci à Monsieur Gicquel ! Comme on ne lâche jamais totalement des yeux son « enfant », on sait qu’il portera toujours un regard attentionné à l’événement. On sait aussi que désormais la FIC est entre de bonnes mains, pour les dix ans qui viennent !