Une centenaire en pleine forme La FFRS envisage la course à toute allure (1ère partie)
Communiqué du 06/05/2010C’est une évidence, mais qu’il faut rappeler : derrière le sigle de la FFRS se « cachent » plusieurs disciplines sur roulettes. Des disciplines aussi variées que le hockey (rink et inline hockeys), l’artistique, les disciplines de l’acrobatique, de la descente, du slalom, de la randonnée et du skateboard. Celle qui nous intéresse ici, à savoir la course, est aussi un arbre aux multiples branches : quelques rendez-vous crèvent l’écran, comme le Trophée des Trois Pistes, les 24 Heures du Mans ou les marathons de la French Inline Cup. Mais d’autres « fleurs » méritent tout autant d’être mises en avant !
Les Kid’s Roller : le roller à la racine
On ne le dira jamais assez : l’avenir est dans la formation. La plupart de nos grands champions actuels ont débuté tôt dans l’un des multiples clubs affiliés à la FFRS. Depuis dix ans maintenant, le Comité National Course de la Fédération a mis en place des Kid’s Roller. Il s’agit de rencontres indoor destinées aux plus jeunes (de 5 à 12 ans), qu’ils soient licenciés FFRS ou non. Les Kid’s Roller ne sont pas vraiment des compétitions : ce sont plutôt des après-midi d’initiation, visant à éveiller l’intérêt des jeunes patineurs et de leurs parents pour la compétition dans ce sport, de façon ludique et dynamique. Il existe des Kid’s Roller dans beaucoup de départements français, souvent quatre manches dans l’année, comprenant des épreuves d’agilité et de vitesse. Des diplômes sont décernés aux patineurs en herbe à l’issue de ces épreuves, les premières pièces d’une vitrine remplie de coupes et de médailles pour les futurs champions !
Un calendrier national en fonction du climat
Le roller de vitesse est une discipline qui peut se pratiquer en toute saison. Mais comme tous les sports de plein air, il est préférable d’attendre les beaux jours pour s’aventurer à l’extérieur ! Le CNC a donc développé un calendrier qui suit le rythme de la nature : des courses indoor en automne et en hiver, des courses outdoor au printemps et en été. La théorie est simple à suivre : les plus jeunes (jusqu’à Minime) peuvent ainsi concourir sur un large panel de courses en salle (les PBM) jusqu’aux championnats de France indoor (généralement fin février). Les plus grands possèdent eux aussi leur championnat de France indoor depuis quelques saisons (il se tient au mois de janvier). Puis vient le printemps, et son chapelet de courses traditionnelles à l’extérieur : challenges locaux ou régionaux, semi-marathon ou marathons, ainsi que les rendez-vous internationaux comme par exemple les Trois Pistes. Ce sont autant d’épreuves permettant de peaufiner le physique, la tactique et la technique en vue des deux championnats de France (route et piste) sélectifs pour les championnats d’Europe et du Monde.
Les meilleures pousses fleurissent aussi sur d’autres sols
Le rôle de la Direction Technique Nationale (DTN) est de repérer et d’accompagner les meilleurs patineurs de vitesse dans leur progression et de les préparer pour les championnats d’Europe et du Monde. Tout au long de l’année, plusieurs stages sont programmés, qui permettent d’affiner la condition physique des athlètes et d’entretenir l’esprit d’équipe nécessaire quand on coure au niveau international. Des équipes de France en ébauche sont ainsi confrontées à la concurrence des meilleurs patineurs européens dans les principales compétitions internationales : les Trois Pistes en France, mais aussi Gross Gerau en Allemagne, Pampelune en Espagne, Heerde aux Pays-Bas ou encore le Grand Prix des Flandres en Belgique.