COMMUNIQUE DE PRESSE


Les deux leaders de la FIC : portrait croisé
Communiqué du 02/09/2010


Cecilia Baena et Scott Arlidge. Les deux leaders du classement provisoire de la French Inline Cup ont deux points communs : celui d’appartenir à la même équipe (Powerslide) et le fait d’avoir gagné les deux premières manches de la FIC. Pour le reste, leur profil est quand même assez différent…


Cecilia Baena pour commencer. La Colombienne est une star dans son pays, où le roller de vitesse est considéré comme un sport majeur. On l’a vue dans des publicités par exemple, ce qui prouve sa popularité. « Chechi » a suivi la voie de la formation « à la colombienne » (des entraînements intenses où la rivalité est exacerbée). Mais cela a payé : outre ses nombreuses médailles acquises aux championnats du monde, ainsi qu’aux Jeux Panaméricains, Baena a gagné deux fois la World Inline Cup (en 2008 et en 2009). Elle est bien partie pour glaner une troisième couronne mondiale sur marathon cette année. Cela prouve que la patineuse est aussi à l’aise sur piste (comme le dénote également ses victoires aux Trois Pistes) que sur un 42km. Plutôt sprinteuse, elle s’appuie en outre sur une équipe dévouée, capable de la déposer idéalement à quelques dizaines de mètres de la ligne d’arrivée : son accélération, imparable, fait toujours la différence !

Scott Arlidge n’a pas tout à fait le même profile. Le Néo-zélandais a débarqué en Europe en 2002, à l’occasion des championnats du monde d’Ostende. « Parrainé » par les frères Dobbin, ses compatriotes, il a dû beaucoup travailler pour s’imposer – que ce soit sur les distances traditionnelles ou sur les marathons. Il a d’ailleurs commencé par être performant en championnat du monde, jusqu’à décrocher un titre mondial en 2006 (il a été champion du monde Junior en 2000). Après s’être installé en Suisse, la partie des patineurs exilés, il a fait partie de différents teams courant la World Inline Cup (Sport-XX, Rollerblade Suisse, puis Zepto en Allemagne). Il n’a alors cessé de progresser tranquillement, jouant d’abord le rôle de parfait coéquipier. En 2009 déjà, alors qu’il était chez Zepto, il avait prouvé qu’il pouvait décrocher des podiums internationaux (sur la GIC ou sur la SIC). En passant chez Powerslide, il devait devenir un lieutenant de Yann Guyader. Mais les circonstances de course en ont décidé autrement : à Rennes, alors que son leader était marqué à la culotte par ses adversaires, il décidait de prendre sa chance – et bien lui en a pris… A Dijon, sa victoire ne souffrait d’aucune circonstance particulière : encore une fois, Yann Guyader était surveillé de près, mais Scott Arlidge a forcé son destin, jusqu’à emmener un sprint magistral pour décrocher une seconde couronne.

Que nous réservent maintenant les deux leaders du provisoire de la FIC ? C’est ce que vous saurez d’ici à fin septembre…