COMMUNIQUE DE PRESSE


Classement provisoire avant la finale : Ewen Fernandez vire en tête !
Communiqué du 16/09/2010


Il bénéficiera d’un sacré avantage psychologique. Ewen Fernadez (Powerslide/Ligne Droite) devrait logiquement, sauf catastrophe, s’imposer dans le classement général de la French Inline Cup 2010. Le Ligérien, très régulier depuis le début de la saison, possède en effet 215 points avant la Trans’roller. Son principal adversaire, le Néo-zélandais Scott Arlidge (Powerslide, 200 points), n’a pas à l’heure actuelle confirmé sa participation à cette étape, qui sera aussi la finale de la FIC…


Mais l’avantage psychologique d’Ewen Fernandez sera double. Outre qu’il est monté deux fois sur trois étapes sur les podiums de la FIC cette saison (deux fois deuxième à Rennes et aux Herbiers), il est aussi allé chercher une médaille à Mouthe voilà trois ans, lors de sa seule participation à la Trans’roller ! Revenir sur les lieux de ses « victoires » procure souvent des ailes – surtout quand il s’agit d’aller chercher une couronne au général d’un classement national ! Ses principaux adversaires seront pratiquement les mêmes que lors du Vendée Roller Marathon, à savoir les coéquipiers du team RPM Poli.

Bataille franco-suisse en perspective

En effet, Brian Lépine, Elton De Souza et Julien Sourisseau montent en puissance sur la distance du 42km cette saison (et a fortiori sur un 34km, la distance au programme de la Trans’roller) ! Certes, Elton De Souza s’est fait une belle frayeur voilà quelques jours lors d’un marathon en Espagne (Pampelune-Puente La Reina). Mais le Néo-Toulousain est solide et accrocheur : en 2009, il ne lui avait manqué que les cinq derniers kilomètres pour postuler à un podium. Un podium qui n’échappe d’ailleurs pas à son capitaine de route depuis quelques années, Julien Sourisseau, vainqueur en titre de la manche doubiste de la FIC. Autant dire que la tactique d’Ewen Fernandez sera d’abord la défense. Passé la côte du Brey, tout sera ensuite possible !

Nos Tricolores devront se méfier des Suisses, très solides sur ce genre de parcours. Les yeux seront rivés sur la paire du team Luigino Rollerblade, Nicolas Iten et Severin Widmer. Les deux compères sont également en forme. L’un comme l’autre sont allés décrocher des podiums ces dernières semaines, en Allemagne, en Pologne et en Suisse. Widmer a même ramené deux médailles de prestige, l’une de la X-Race de Berlin, l’autre, en or, à l’occasion de la World Inline Cup de Gdansk !

Duel fratricide chez les femmes

Laetitia Le Bihan (RPM Poli) ou Lucie Peruzzetto (Powerslide/Ligne Droite) ? En l’absence de la leader au provisoire, la Colombienne Cecilia Baena (Powerslide, 200 points), la couronne de la FIC pourrait bien changer de tête à Mouthe. Avec un écart infime entre les deux, cette couronne tant convoitée devrait logiquement revenir à l’une des deux patineuses citées précédemment. A l’heure actuelle, Lucie Peruzzetto possède un avantage de 20 points sur Laetitia Le Bihan (190 points contre 170).

Cette fois-ci, la logique risque d’être la clé. Certes, Laetitia Le Bihan demeure la favorite incontestable : elle grimpe bien, peut gagner au sprint, et possède un avantage sur Peruzzetto, celui de l’avoir battue la semaine dernière aux Herbiers. Pourtant, il faudrait à la fois que Le Bihan gagne et que Peruzzetto ne finisse pas deuxième (sinon, elle ne perdra que 10 points) pour que la première citée empoche le gain du général de la FIC. Est-ce possible ?

Dans un sens, on serait tenté de répondre non à cette question. Lucie Peruzzetto est certes jeune dans la discipline du marathon, mais elle est tenace et saura rester dans les roues. Et si, par hasard, Laetitia Le Bihan la décroche avant l’entrée dans Mouthe, elle pourra peut-être compter sur des alliées de circonstance, comme par exemple les sœurs Gaudesaboos ou les jeunes Cadettes du Pôle de Bordeaux. Si Peruzzetto parvient à se caler dans un peloton de chasse, il ne lui restera plus qu’à assurer son sprint, voire à sortir au kilomètre, en puissance. Plus facile à dire qu’à faire, mais pas infaisable pour la Valencienne.

Cependant, ne nous y trompons pas. Toutes ces concurrentes, ainsi que les hommes d’ailleurs, sont aussi là en rodage pour les championnats du monde en Colombie. Participer à un ville à ville en altitude – même si l’altitude en question demeure modérée par rapport à ce qu'ils devront supporter en Colombie – apparaît comme une excellente préparation ! Inscrire son nom au palmarès de la Trans’roller ne se calcule pas non plus : soyons persuadés qu’ils donneront tous le meilleur d’eux-mêmes sur les belles routes franc-comtoises !