COMMUNIQUE DE PRESSE
FIC étape 4, la Trans’roller : Le Bihan et Fernandez au courage !
Communiqué du 24/09/2010
Réveil brutal à Pontarlier. Ceux qui se laissaient encore bercer par la chaleur d’un été indien digne du Québec en auront eu pour leur frais. Frais, c’est bien le mot : il faisait en effet frisquet au départ de Pontarlier, pour la quatrième et dernière étape de la French Inline Cup 2010. Mais après tout, on est habitué à voir le thermomètre très bas à 10h du matin sur la Trans’roller. Généralement, il remonte vite pour plusieurs raisons : le soleil finit toujours par pointer le bout de ses rayons, et surtout, tourner les jambes fait monter le corps en température !
Alors, sitôt sorti de Pontarlier, on assiste souvent à un beau festival d’attaques et de contre-attaques. La Trans’roller, ses belles routes et ses belles côtes : un boulevard pour les échappées ! Chez les hommes, deux teams semblaient particulièrement armés pour attaquer. RPM Poli visait une victoire à Mouthe – afin de garder le trophée (conquis jadis par Julien Sourisseau ou encore Matthieu Boher) à la « maison ». Luigino Rollerblade voulait enchaîner les bons résultats acquis cet été (deux podiums en World Inline Cup notamment), sur un terrain favorable à ses rouleurs suisses. Au milieu de tout ça, Ewen Fernandez, tout seul comme un grand, obligé de faire front pour défendre sa place de leader au provisoire de la FIC !
Et malgré le peu de chances qu’on pouvait lui accorder au départ, le Nantais a bien résisté. Très bien même, puisqu’il s’arroge la deuxième place de la Trans’roller et la couronne de la série française des marathons ! Pourtant, il en aura fallu du courage (et des jambes) pour répondre aux sollicitations successives de Brian Lépine, de Julien Sourisseau, de Severin Widmer ou encore de Nicolas Iten. Un temps échappé avec Widmer, Fernandez dut se résigner à réintégrer le paquet, le Suisse ayant une autre tactique en tête. Iten attaqua à la mi-course, cette fois seul, obligeant les RPM Poli à mener la chasse.
Une deuxième place pour une victoire
Jusqu’à la côte du Brey, rien n’était joué. Certes, Nicolas Iten possédait encore une trentaine de secondes d’avance, mais Julien Sourisseau et Brian Lépine auraient pu le reprendre. Sauf que, l’un après l’autre, ils se brisèrent les roues sur le Brey… Cette situation profita à Fernandez, qui contra avec Widmer dans sa roue. Après la jonction par l’avant, Fernandez se retrouvait coincé dans un sandwich suisse. L’un après l’autre, les deux Luigino Rollerblade testèrent le Français. Iten lança un premier sprint de très loin, dans Mouthe. Fernandez recolla, pour se voir presqu’aussitôt contré par un Widmer très véloce. La messe était dite. Mais une victoire au général vaut bien une deuxième place sur la Trans’roller pour Fernandez !
Le plateau était quant à lui tout aussi relevé chez les femmes, puisqu’une mondialiste avaient fait le déplacement (Laetitia Le Bihan, RPM Poli), qui jouait la victoire finale avec Lucie Peruzzetto (Powerslide/Ligne Droite). L’équipe du Pôle de Bordeaux, avec l’espoir féminin Marie Poidevin, Jessica Gaudesaboos ou encore l’Argentine Tamara Llorens (vainqueur de la Trans’roller en 2005) complétaient la liste des favorites.
Trois marathons en trois semaines pour Le Bihan
Le suspens ne devait cependant pas durer très longtemps. Certes, Anne-Sophie Petitprez (BESAC), qui revient bien à la compétition, ou encore Tamara Llorens pointèrent le bout de leur nez. Certes, la Suissesse Flurina Heim (X-Tech) s’envola dans la côte du Brey, au nez et à la barbe de Llorens et de Peruzzetto. Mais personne n’était dupe de la fraîcheur et du potentiel de Laetitia Le Bihan. Déjà victorieuse à Pampelune puis aux Herbiers, la multiple championne de France 2010 ne se fit pas prier plus longtemps pour s’envoler. Elle déposa le peloton dans la côte du Brey, alla rejoindre Heim, la déposa également, et s’en alla seule vers Mouthe.
La suite, vous la connaissez : Le Bihan qui passe seule la ligne d’arrivée (comme à Pampelune, comme aux Herbiers…). Et derrière, un sprint pour les deux dernières places du podium, que Lucie Peruzzetto ne devait surtout pas gâcher. C’est pourtant bien ce qui faillit arriver quand elle dut zigzaguer entre Marie Poidevin et un concurrent masculin qui s’était relevé. Pourtant, la Valencienne parvenait à aller chercher le bronze à Mouthe, derrière Gaudesaboos, et ainsi donc à décrocher sur le fil sa couronne en French Inline Cup !
Réveil brutal à Pontarlier. Ceux qui se laissaient encore bercer par la chaleur d’un été indien digne du Québec en auront eu pour leur frais. Frais, c’est bien le mot : il faisait en effet frisquet au départ de Pontarlier, pour la quatrième et dernière étape de la French Inline Cup 2010. Mais après tout, on est habitué à voir le thermomètre très bas à 10h du matin sur la Trans’roller. Généralement, il remonte vite pour plusieurs raisons : le soleil finit toujours par pointer le bout de ses rayons, et surtout, tourner les jambes fait monter le corps en température !
Alors, sitôt sorti de Pontarlier, on assiste souvent à un beau festival d’attaques et de contre-attaques. La Trans’roller, ses belles routes et ses belles côtes : un boulevard pour les échappées ! Chez les hommes, deux teams semblaient particulièrement armés pour attaquer. RPM Poli visait une victoire à Mouthe – afin de garder le trophée (conquis jadis par Julien Sourisseau ou encore Matthieu Boher) à la « maison ». Luigino Rollerblade voulait enchaîner les bons résultats acquis cet été (deux podiums en World Inline Cup notamment), sur un terrain favorable à ses rouleurs suisses. Au milieu de tout ça, Ewen Fernandez, tout seul comme un grand, obligé de faire front pour défendre sa place de leader au provisoire de la FIC !
Et malgré le peu de chances qu’on pouvait lui accorder au départ, le Nantais a bien résisté. Très bien même, puisqu’il s’arroge la deuxième place de la Trans’roller et la couronne de la série française des marathons ! Pourtant, il en aura fallu du courage (et des jambes) pour répondre aux sollicitations successives de Brian Lépine, de Julien Sourisseau, de Severin Widmer ou encore de Nicolas Iten. Un temps échappé avec Widmer, Fernandez dut se résigner à réintégrer le paquet, le Suisse ayant une autre tactique en tête. Iten attaqua à la mi-course, cette fois seul, obligeant les RPM Poli à mener la chasse.
Une deuxième place pour une victoire
Jusqu’à la côte du Brey, rien n’était joué. Certes, Nicolas Iten possédait encore une trentaine de secondes d’avance, mais Julien Sourisseau et Brian Lépine auraient pu le reprendre. Sauf que, l’un après l’autre, ils se brisèrent les roues sur le Brey… Cette situation profita à Fernandez, qui contra avec Widmer dans sa roue. Après la jonction par l’avant, Fernandez se retrouvait coincé dans un sandwich suisse. L’un après l’autre, les deux Luigino Rollerblade testèrent le Français. Iten lança un premier sprint de très loin, dans Mouthe. Fernandez recolla, pour se voir presqu’aussitôt contré par un Widmer très véloce. La messe était dite. Mais une victoire au général vaut bien une deuxième place sur la Trans’roller pour Fernandez !
Le plateau était quant à lui tout aussi relevé chez les femmes, puisqu’une mondialiste avaient fait le déplacement (Laetitia Le Bihan, RPM Poli), qui jouait la victoire finale avec Lucie Peruzzetto (Powerslide/Ligne Droite). L’équipe du Pôle de Bordeaux, avec l’espoir féminin Marie Poidevin, Jessica Gaudesaboos ou encore l’Argentine Tamara Llorens (vainqueur de la Trans’roller en 2005) complétaient la liste des favorites.
Trois marathons en trois semaines pour Le Bihan
Le suspens ne devait cependant pas durer très longtemps. Certes, Anne-Sophie Petitprez (BESAC), qui revient bien à la compétition, ou encore Tamara Llorens pointèrent le bout de leur nez. Certes, la Suissesse Flurina Heim (X-Tech) s’envola dans la côte du Brey, au nez et à la barbe de Llorens et de Peruzzetto. Mais personne n’était dupe de la fraîcheur et du potentiel de Laetitia Le Bihan. Déjà victorieuse à Pampelune puis aux Herbiers, la multiple championne de France 2010 ne se fit pas prier plus longtemps pour s’envoler. Elle déposa le peloton dans la côte du Brey, alla rejoindre Heim, la déposa également, et s’en alla seule vers Mouthe.
La suite, vous la connaissez : Le Bihan qui passe seule la ligne d’arrivée (comme à Pampelune, comme aux Herbiers…). Et derrière, un sprint pour les deux dernières places du podium, que Lucie Peruzzetto ne devait surtout pas gâcher. C’est pourtant bien ce qui faillit arriver quand elle dut zigzaguer entre Marie Poidevin et un concurrent masculin qui s’était relevé. Pourtant, la Valencienne parvenait à aller chercher le bronze à Mouthe, derrière Gaudesaboos, et ainsi donc à décrocher sur le fil sa couronne en French Inline Cup !
