COMMUNIQUE DE PRESSE
Roller Marathon de Normandie (Mont-Saint-Aignan)
Communiqué du 14/10/2002
Jérôme Estrada (Rollerblade France), as de cœur du Marathon
Les étudiants de l'INSA de Rouen devaient rendre leur copie dimanche 13 octobre. Sous la férule de Séverine Cochet, rien n'avait été laisser au hasard : un village roller, une grande randonnée et un marathon international devaient remplir la journée. Même Karl, l'animateur du matin sur RTL2, avait fait le déplacement pour mettre l'ambiance. Et puis l'on crut que le temps viendrait gâcher la fête. Certes, la pluie le froid et le vent auront quelque peu découragé les parents d'emmener leurs enfants au Centre Commercial de la Vatine pour les initier au roller. Mais ce ne sont pas moins de 84 marathoniens et 80 randonneurs qui devaient prendre le départ des épreuves de l'après-midi : le roller est un sport qui se pratique sous toutes les conditions !
La principale attraction de ce Roller Marathon de Normandie était sans conteste le marathon international. Le tracé du parcours, dans la campagne de l'arrière -pays rouennais, avait été étudié pour mettre à l'épreuve le physique des athlètes : faux plat montant de cinq kilomètres dans la première partie du circuit, arrivée après cinq kilomètres de descente dans la Forêt Verte puis trois kilomètres de montée très exigeante, le tout sur une route bien dégagée et agréable à pratiquer. Un sans faute de ce côté-là sans aucun doute.
Après deux kilomètres d'observation, la course masculine fut lancée par les trois hommes de Rollerblade France : Sébastien Sergent, Vincent Esnault et Jérôme Estrada placèrent quelques piques tour à tour afin de sonder leurs adversaires. Vers le douzième kilomètre, Estrada parvint à s'extirper du paquet, en compagnie d'Antoine Jacquier (J. S. Coulaines) : le duo creusa rapidement un écart avoisinant la demi minute. Derrière, Sébastien Babault (Salomon Devo) et Julien Levrard (Saint-Pierre-les-Elboeufs) commencèrent à chasser, contrariés dans leurs plans par les deux coéquipiers d'Estrada.
Le premier peloton n'était plus composé que de huit unités au passage d'Isneauville. Malgré un vent de face soutenu et une route très humide, les deux fuyards parvinrent à le tenir à distance, et même à accroître leur avance. Il faut dire que l'entente était de rigueur entre Jacquier et Estrada : il fallait creuser un écart maximum avant d'aborder la dernière partie descendante et montante du marathon. Cet écart, il était de deux minutes exactement. Sous les coups de boutoir des frères Babault d'Avon, d'Esnault et de Sergent, le groupe de huit commença à se désolidariser. Il se disloqua réellement à l'approche de la montée de trois kilomètres : au train, les patineurs lâchèrent les uns après les autres le rythme imposé par Sébastien Sergent. Seuls Damien Cochet (Salomon France) et Yann Guyadère (Roll'X Team) restèrent dans la roue du Rollerblade jusqu'en haut.
Mais c'est à l'avant que la victoire se jouait. Et dans le sprint périlleux - du fait de la chaussée mouillée - opposant Jacquier et Estrada, c'est ce dernier qui eut le mot de la fin, en 1h18'44. Guyadère empocha la troisième place du classement scratch trente secondes plus tard, devant Cochet et Sergent. Vincent Esnault, qui avait lâché prise en haut de la montée, arrivait trente autres secondes après.
Le marathon féminin se résuma quant à lui à un cavalier - presque - seul de Linda Schellekens (le Cri du Kangourou). La Française d'adoption (et Néerlandaise de passeport) décrocha Caroline Jean (Paris Université Club) après un quart d'heure de course, dans le long faux plat montant de Bricquebec. Elle se plaça dans un groupe de Nationaux hommes et boucla le marathon en 1h25'16 : un chrono remarquable en la circonstance. Etant donné l'intérêt et la beauté du parcours, ainsi que le sérieux de l'organisation, les filles et tous les patineurs présents espèrent que la course sera reconduite l'année prochaine !
Vincent Esnault
Classements féminins :
Elites : 1. Linda Scellekens (le Cri du Kangourou) en 1h25'16 ; 2. Caroline Jean (PUC) à 11min24.
Nationales : 1. Eloïse Prével (Salomon Devo) ; 2. Déborah (ROBB) ; 3. Aurélie Rapin (ROBB).
Classements masculins :
Elites : 1. Jérôme Estrada (Rollerblade France) en 1h18'44 ; 2. Antoine Jacquier (J. S. Coulaines) mt ; 3. Vincent Esnault (Rollerblade France) à 1min16 ; 4. Sébastien Babault (Salomon Devo).
Nationaux : 1. Sébastien Sergent (Rollerblade France) en 1h19'32 ; 2. Joseph Arson (Roll'X Team) à 5min38 ; 3. Emmanuel Payet (ROBB) mt.
Juniors : 1. Yann Guyadère (Roll'X Team) en 1h19'30 ; 2. Damien Cochet (Salomon France) mt ; 3. Julien Levrard (Saint-Pierre-les-Elboeufs) à 1min.
Les étudiants de l'INSA de Rouen devaient rendre leur copie dimanche 13 octobre. Sous la férule de Séverine Cochet, rien n'avait été laisser au hasard : un village roller, une grande randonnée et un marathon international devaient remplir la journée. Même Karl, l'animateur du matin sur RTL2, avait fait le déplacement pour mettre l'ambiance. Et puis l'on crut que le temps viendrait gâcher la fête. Certes, la pluie le froid et le vent auront quelque peu découragé les parents d'emmener leurs enfants au Centre Commercial de la Vatine pour les initier au roller. Mais ce ne sont pas moins de 84 marathoniens et 80 randonneurs qui devaient prendre le départ des épreuves de l'après-midi : le roller est un sport qui se pratique sous toutes les conditions !
La principale attraction de ce Roller Marathon de Normandie était sans conteste le marathon international. Le tracé du parcours, dans la campagne de l'arrière -pays rouennais, avait été étudié pour mettre à l'épreuve le physique des athlètes : faux plat montant de cinq kilomètres dans la première partie du circuit, arrivée après cinq kilomètres de descente dans la Forêt Verte puis trois kilomètres de montée très exigeante, le tout sur une route bien dégagée et agréable à pratiquer. Un sans faute de ce côté-là sans aucun doute.
Après deux kilomètres d'observation, la course masculine fut lancée par les trois hommes de Rollerblade France : Sébastien Sergent, Vincent Esnault et Jérôme Estrada placèrent quelques piques tour à tour afin de sonder leurs adversaires. Vers le douzième kilomètre, Estrada parvint à s'extirper du paquet, en compagnie d'Antoine Jacquier (J. S. Coulaines) : le duo creusa rapidement un écart avoisinant la demi minute. Derrière, Sébastien Babault (Salomon Devo) et Julien Levrard (Saint-Pierre-les-Elboeufs) commencèrent à chasser, contrariés dans leurs plans par les deux coéquipiers d'Estrada.
Le premier peloton n'était plus composé que de huit unités au passage d'Isneauville. Malgré un vent de face soutenu et une route très humide, les deux fuyards parvinrent à le tenir à distance, et même à accroître leur avance. Il faut dire que l'entente était de rigueur entre Jacquier et Estrada : il fallait creuser un écart maximum avant d'aborder la dernière partie descendante et montante du marathon. Cet écart, il était de deux minutes exactement. Sous les coups de boutoir des frères Babault d'Avon, d'Esnault et de Sergent, le groupe de huit commença à se désolidariser. Il se disloqua réellement à l'approche de la montée de trois kilomètres : au train, les patineurs lâchèrent les uns après les autres le rythme imposé par Sébastien Sergent. Seuls Damien Cochet (Salomon France) et Yann Guyadère (Roll'X Team) restèrent dans la roue du Rollerblade jusqu'en haut.
Mais c'est à l'avant que la victoire se jouait. Et dans le sprint périlleux - du fait de la chaussée mouillée - opposant Jacquier et Estrada, c'est ce dernier qui eut le mot de la fin, en 1h18'44. Guyadère empocha la troisième place du classement scratch trente secondes plus tard, devant Cochet et Sergent. Vincent Esnault, qui avait lâché prise en haut de la montée, arrivait trente autres secondes après.
Le marathon féminin se résuma quant à lui à un cavalier - presque - seul de Linda Schellekens (le Cri du Kangourou). La Française d'adoption (et Néerlandaise de passeport) décrocha Caroline Jean (Paris Université Club) après un quart d'heure de course, dans le long faux plat montant de Bricquebec. Elle se plaça dans un groupe de Nationaux hommes et boucla le marathon en 1h25'16 : un chrono remarquable en la circonstance. Etant donné l'intérêt et la beauté du parcours, ainsi que le sérieux de l'organisation, les filles et tous les patineurs présents espèrent que la course sera reconduite l'année prochaine !
Vincent Esnault
Classements féminins :
Elites : 1. Linda Scellekens (le Cri du Kangourou) en 1h25'16 ; 2. Caroline Jean (PUC) à 11min24.
Nationales : 1. Eloïse Prével (Salomon Devo) ; 2. Déborah (ROBB) ; 3. Aurélie Rapin (ROBB).
Classements masculins :
Elites : 1. Jérôme Estrada (Rollerblade France) en 1h18'44 ; 2. Antoine Jacquier (J. S. Coulaines) mt ; 3. Vincent Esnault (Rollerblade France) à 1min16 ; 4. Sébastien Babault (Salomon Devo).
Nationaux : 1. Sébastien Sergent (Rollerblade France) en 1h19'32 ; 2. Joseph Arson (Roll'X Team) à 5min38 ; 3. Emmanuel Payet (ROBB) mt.
Juniors : 1. Yann Guyadère (Roll'X Team) en 1h19'30 ; 2. Damien Cochet (Salomon France) mt ; 3. Julien Levrard (Saint-Pierre-les-Elboeufs) à 1min.
