COMMUNIQUE DE PRESSE
La place des filles dans le roller vitesse de compétition
Communiqué du 25/10/2002
La place des filles dans le roller vitesse de compétition
Elles sont souvent moins nombreuses que les garçons à prendre le départ d'une course. Dans les rangs professionnels en France, elles peuvent se compter sur les doigts d'une seule main. Elles touchent des salaires beaucoup moins élevés que ceux de leurs confrères masculins. On entend souvent des critiques à propos de l'intérêt de leurs courses. Il y a quelques fois des cafouillages quand certaines se mettent à suivre des pelotons de garçons. Dois-je continuer à noircir le tableau ? Sans distinction précise, sans désigner qui que ce soit, on peut se poser cette question : quelle est la place des filles dans le roller vitesse de compétition ?
Mais voilà, les arguments en leur faveur ne manquent pas ! Les plus réfractaires diront tout simplement que le roller est un sport mixte, y compris dans l'aspect commercial qui en découle. En établissant et en soutenant le circuit féminin, les sponsors et les clubs montrent à voir que ce sport est également fait pour les filles. Sinon, à quoi bon élaborer et vendre des produits spécifiquement étudiés et dédiés à la gent féminine ? C'est nécessaire car, à vue d'œil, le ratio femmes/hommes est plus qu'équilibré dans les randos. Les filles : un réservoir de consommateurs de produits roller. Voici un argument qui plaide en faveur de leur place !
Et puis, ne nous le cachons pas, c'est agréable de pouvoir les côtoyer. Le roller est un sport très esthétique et la présence des filles ajoute à cette définition. C'est un atout de charme et de choc qui ne peut desservir : les yeux, les zooms et les caméras sont les meilleurs supporters de la présence des filles dans le roller. D'autre part, les relations humaines n'en sont que plus ouvertes. Combien de belles histoires, voire parfois même de mariages, sont nés sur les bords des pistes ? Le roller est un sport mixte, et c'est plutôt pas mal…
Mais tous ces arguments n'auraient pas vraiment de valeur si l'on omettait le principal : le roller est un sport. Et de ce point de vue là, les filles n'ont rien à envier aux garçons. Elles pratiquent les mêmes parcours en compétition, même les plus difficiles (Les Herbiers, Annecy ou Lausanne uphill par exemple). Elles ont les mêmes distances au menu, même les plus longues (111 km à Saint-Gallen, 100 km à New York…). Enfin, elles ont au calendrier le même nombre d'épreuves (environ 35 sur une saison). Les filles sont donc des athlètes à part entière. Et c'est certainement pour cela que leur place dans le roller n'est pas à prendre ! Vous ne pensez pas ?
Vous pouvez vous exprimer sur ce sujet dans le forum du site.
V. E.
Elles sont souvent moins nombreuses que les garçons à prendre le départ d'une course. Dans les rangs professionnels en France, elles peuvent se compter sur les doigts d'une seule main. Elles touchent des salaires beaucoup moins élevés que ceux de leurs confrères masculins. On entend souvent des critiques à propos de l'intérêt de leurs courses. Il y a quelques fois des cafouillages quand certaines se mettent à suivre des pelotons de garçons. Dois-je continuer à noircir le tableau ? Sans distinction précise, sans désigner qui que ce soit, on peut se poser cette question : quelle est la place des filles dans le roller vitesse de compétition ?
Mais voilà, les arguments en leur faveur ne manquent pas ! Les plus réfractaires diront tout simplement que le roller est un sport mixte, y compris dans l'aspect commercial qui en découle. En établissant et en soutenant le circuit féminin, les sponsors et les clubs montrent à voir que ce sport est également fait pour les filles. Sinon, à quoi bon élaborer et vendre des produits spécifiquement étudiés et dédiés à la gent féminine ? C'est nécessaire car, à vue d'œil, le ratio femmes/hommes est plus qu'équilibré dans les randos. Les filles : un réservoir de consommateurs de produits roller. Voici un argument qui plaide en faveur de leur place !
Et puis, ne nous le cachons pas, c'est agréable de pouvoir les côtoyer. Le roller est un sport très esthétique et la présence des filles ajoute à cette définition. C'est un atout de charme et de choc qui ne peut desservir : les yeux, les zooms et les caméras sont les meilleurs supporters de la présence des filles dans le roller. D'autre part, les relations humaines n'en sont que plus ouvertes. Combien de belles histoires, voire parfois même de mariages, sont nés sur les bords des pistes ? Le roller est un sport mixte, et c'est plutôt pas mal…
Mais tous ces arguments n'auraient pas vraiment de valeur si l'on omettait le principal : le roller est un sport. Et de ce point de vue là, les filles n'ont rien à envier aux garçons. Elles pratiquent les mêmes parcours en compétition, même les plus difficiles (Les Herbiers, Annecy ou Lausanne uphill par exemple). Elles ont les mêmes distances au menu, même les plus longues (111 km à Saint-Gallen, 100 km à New York…). Enfin, elles ont au calendrier le même nombre d'épreuves (environ 35 sur une saison). Les filles sont donc des athlètes à part entière. Et c'est certainement pour cela que leur place dans le roller n'est pas à prendre ! Vous ne pensez pas ?
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V. E.
