COMMUNIQUE DE PRESSE
Salomon affiche ses ambitions d'entrée sur la French Inline Cup 2003
Communiqué du 03/05/2003
Triplé des hommes en jaune et noir à Méru, première étape de la FIC.
Le club de Méru organisait la première étape de la French Inline Cup 2003 jeudi 1er mai. Sur les routes venteuses et ardues de l’Oise, Franck Cardin et ses deux coéquipiers de Saab Salomon International, Pascal Briand et Juan Carlos Betancur, ont réussi un coup de maître et un beau triplé. Ils s’affichent d’ores et déjà comme les hommes à battre de la French Inline Cup 2003. Chez les femmes, la jeune Caroline Boué (Rollerblade France) prouve qu’elle progresse encore en remportant un sprint à quatre peu évident dans les rues d’Ivry-le-Temple, le lieu de départ et d’arrivée du marathon.
Les habitants d’Ivry-le-Temple ont découvert un nouveau sport, et de quelle manière ! Les presque quatre cent compétiteurs de cette première étape de la French Inline Cup 2003 sont en effet restés posés sur la ligne de départ pendant une demi-heure sans bouger : ils ont pris le temps de se faire admirer ! En fait, il manquait les motos ouvreuses pour lancer le marathon en toute sûreté… Vers 14h30, tout était rentré dans l’ordre et le départ pouvait être donné. Place à la course !
La course des femmes s’est « résumée » à une ascension, celle de la côte de Méru, située environ au quinzième kilomètre de l’épreuve et affichant 6% de dénivellé. Quatre d’entre elles s’y sont détachées, irrémédiablement : Caroline Boué (Rollerblade France), Caroline Lagrée (Saab Salomon World), Ghizlane Samir (Paris Unversité Club) et Linda Schellekens (Le Cri du Kangourou). Elles ne furent jamais rejointes et durent se disputer la victoire au sprint. C’est la jeune Valenciennne Caroline Boué qui prit les choses en main à l’entrée du bourg d’Ivry. « J’avais décidé de provoquer un sprint long mais à vitesse soutenue, et ça m’a sourit » lançait-elle après la course. Partie sur le côté gauche de la chaussée, elle ne fut pas repassée par ses trois compagnons d’échappée. Dans l’ordre, Caroline Lagrée et Ghizlane Samir se partageaient les deux dernières places sur le podium, laissant Linda Schellekens à une quatrième place un peu amère. Pour Caroline Boué, cette première victoire de la saison devrait en appeler d’autres tant ses progrès sont constants et réguliers.
Le marathon des hommes se résuma à une série d’attaques, ponctués de moments de relâchement relatifs et de passages plus physiques. Des attaques, Tristan Loy (VW SportXX), Pascal Briand (Saab Salomon World), Sébastien Babault (team Roll’X/Ligne Droite), Damien Cochet (ROBB) et Sébastien Sergent (Rollerblade France) n’en ont pas été avars. Notamment Tristan Loy, qui devait lancer les hostilités dès après le départ de la course. Rapidement, le peloton de tête ne se résumait plus qu’à une vingtaine d’unités. Au fil des côtes, quelques patineurs devaient encore lâcher. Sébastien Sergent tentait sa chance en solitaire vers le trentième kilomètre, juste avant la dernière grosse bosse, mais il se fit reprendre par le groupe emmené par Mikaël Lannezval (Lamballe) au pied de celle-ci. C’est en fait dans cette bosse à près de 10% de dénivelé que la course se joua : sous l’impulsion de Franck Cardin et de Mathieu Boher, le peloton de tête éclata encore. Au sommet, ils n’étaient plus que six, avec Pascal Briand, Juan Carlos Bétancur, Arnaud Gicquel (Helvetia Patria Rollerblade) et David Guibert (Saab Salomon France). Les deux coéquipiers du team national de Salomon devaient eux aussi baisser pavillon dans les quelques difficultés physiques et techniques qui suivaient.
Finalement, Franck Cardin parvint à s’échapper plus en avant, tirant bénéfice de la supériorité numérique de son team et des attaques répétées qu’Arnaud Gicquel subissait. Au final, le grimpeur breton s’impose légèrement détaché, juste devant Pascal Briand et Juan Carlos Bétancur, tandis que Gicquel décroche la quatrième place. « Je ne pouvais réellement pas faire mieux aujourd’hui, concluait le médaillé de bronze du marathon du championnat du monde 2002, même si j’éprouvais de bonnes sensations sur la fin de course. » Derrière, les arrivées devaient se succéder au terme d’un final très serré et tant les écarts s’étaient réduits dans les ultimes kilomètres. Philippe Renard (PUC) et Nicolas Jaffrain (Le Cri du Kangourou) finissaient même avec les premiers Elites, dans le groupe de Tristan Loy et de Benoît Perthuis (Rezé OP), prouvant que le niveau des Nationaux tend à approcher celui de la catégorie reine.
Cette première étape de la French Inline Cup augure si besoin était une belle saison 2003. Les meilleurs patineurs français et internationaux ont fait le déplacement et ont inscrit la série nationale dans leur calendrier de l’année : c’est un premier signe. Le nombre de participants dénote une réelle implantation de l’épreuve au sein de la communauté du roller skating de vitesse : c’est un deuxième signe. Les Vétérans, toujours très nombreux sur la FIC, ont démontré qu’ils ne se déplaceraient pas simplement pour assister aux marathons, mais aussi pour faire le spectacle. Les plus rapides d’entre eux, et notamment ceux de grenoble (avec Frédéric Bugli), du PUC et du PHC, se situent d’ailleurs au niveau des meilleurs Nationaux, ce qui prouve leur degré de préparation. Enfin, les organisateurs de ce Marathon de l’Oise, malgré le fait qu’ils aient eu à intégrer le calendrier de la FIC au dernier moment, ont fait preuve d’une réelle maîtrise de leur sujet. Le parcours de la course, un « ville à ville » très physique et souvent venteux, plaît aux patineurs, et correspond à une véritable attente. C’était donc le meilleur moyen de bien commencer le spectacle !
Tous les résultats de l’épreuve sont disponibles dans la rubrique du même nom sur le site. Caroline Boué a couru les 42 kilomètres en 1h25, tandis que Franck Cardin les bouclait en 1h17.
Vincent Esnault.
Le club de Méru organisait la première étape de la French Inline Cup 2003 jeudi 1er mai. Sur les routes venteuses et ardues de l’Oise, Franck Cardin et ses deux coéquipiers de Saab Salomon International, Pascal Briand et Juan Carlos Betancur, ont réussi un coup de maître et un beau triplé. Ils s’affichent d’ores et déjà comme les hommes à battre de la French Inline Cup 2003. Chez les femmes, la jeune Caroline Boué (Rollerblade France) prouve qu’elle progresse encore en remportant un sprint à quatre peu évident dans les rues d’Ivry-le-Temple, le lieu de départ et d’arrivée du marathon.
Les habitants d’Ivry-le-Temple ont découvert un nouveau sport, et de quelle manière ! Les presque quatre cent compétiteurs de cette première étape de la French Inline Cup 2003 sont en effet restés posés sur la ligne de départ pendant une demi-heure sans bouger : ils ont pris le temps de se faire admirer ! En fait, il manquait les motos ouvreuses pour lancer le marathon en toute sûreté… Vers 14h30, tout était rentré dans l’ordre et le départ pouvait être donné. Place à la course !
La course des femmes s’est « résumée » à une ascension, celle de la côte de Méru, située environ au quinzième kilomètre de l’épreuve et affichant 6% de dénivellé. Quatre d’entre elles s’y sont détachées, irrémédiablement : Caroline Boué (Rollerblade France), Caroline Lagrée (Saab Salomon World), Ghizlane Samir (Paris Unversité Club) et Linda Schellekens (Le Cri du Kangourou). Elles ne furent jamais rejointes et durent se disputer la victoire au sprint. C’est la jeune Valenciennne Caroline Boué qui prit les choses en main à l’entrée du bourg d’Ivry. « J’avais décidé de provoquer un sprint long mais à vitesse soutenue, et ça m’a sourit » lançait-elle après la course. Partie sur le côté gauche de la chaussée, elle ne fut pas repassée par ses trois compagnons d’échappée. Dans l’ordre, Caroline Lagrée et Ghizlane Samir se partageaient les deux dernières places sur le podium, laissant Linda Schellekens à une quatrième place un peu amère. Pour Caroline Boué, cette première victoire de la saison devrait en appeler d’autres tant ses progrès sont constants et réguliers.
Le marathon des hommes se résuma à une série d’attaques, ponctués de moments de relâchement relatifs et de passages plus physiques. Des attaques, Tristan Loy (VW SportXX), Pascal Briand (Saab Salomon World), Sébastien Babault (team Roll’X/Ligne Droite), Damien Cochet (ROBB) et Sébastien Sergent (Rollerblade France) n’en ont pas été avars. Notamment Tristan Loy, qui devait lancer les hostilités dès après le départ de la course. Rapidement, le peloton de tête ne se résumait plus qu’à une vingtaine d’unités. Au fil des côtes, quelques patineurs devaient encore lâcher. Sébastien Sergent tentait sa chance en solitaire vers le trentième kilomètre, juste avant la dernière grosse bosse, mais il se fit reprendre par le groupe emmené par Mikaël Lannezval (Lamballe) au pied de celle-ci. C’est en fait dans cette bosse à près de 10% de dénivelé que la course se joua : sous l’impulsion de Franck Cardin et de Mathieu Boher, le peloton de tête éclata encore. Au sommet, ils n’étaient plus que six, avec Pascal Briand, Juan Carlos Bétancur, Arnaud Gicquel (Helvetia Patria Rollerblade) et David Guibert (Saab Salomon France). Les deux coéquipiers du team national de Salomon devaient eux aussi baisser pavillon dans les quelques difficultés physiques et techniques qui suivaient.
Finalement, Franck Cardin parvint à s’échapper plus en avant, tirant bénéfice de la supériorité numérique de son team et des attaques répétées qu’Arnaud Gicquel subissait. Au final, le grimpeur breton s’impose légèrement détaché, juste devant Pascal Briand et Juan Carlos Bétancur, tandis que Gicquel décroche la quatrième place. « Je ne pouvais réellement pas faire mieux aujourd’hui, concluait le médaillé de bronze du marathon du championnat du monde 2002, même si j’éprouvais de bonnes sensations sur la fin de course. » Derrière, les arrivées devaient se succéder au terme d’un final très serré et tant les écarts s’étaient réduits dans les ultimes kilomètres. Philippe Renard (PUC) et Nicolas Jaffrain (Le Cri du Kangourou) finissaient même avec les premiers Elites, dans le groupe de Tristan Loy et de Benoît Perthuis (Rezé OP), prouvant que le niveau des Nationaux tend à approcher celui de la catégorie reine.
Cette première étape de la French Inline Cup augure si besoin était une belle saison 2003. Les meilleurs patineurs français et internationaux ont fait le déplacement et ont inscrit la série nationale dans leur calendrier de l’année : c’est un premier signe. Le nombre de participants dénote une réelle implantation de l’épreuve au sein de la communauté du roller skating de vitesse : c’est un deuxième signe. Les Vétérans, toujours très nombreux sur la FIC, ont démontré qu’ils ne se déplaceraient pas simplement pour assister aux marathons, mais aussi pour faire le spectacle. Les plus rapides d’entre eux, et notamment ceux de grenoble (avec Frédéric Bugli), du PUC et du PHC, se situent d’ailleurs au niveau des meilleurs Nationaux, ce qui prouve leur degré de préparation. Enfin, les organisateurs de ce Marathon de l’Oise, malgré le fait qu’ils aient eu à intégrer le calendrier de la FIC au dernier moment, ont fait preuve d’une réelle maîtrise de leur sujet. Le parcours de la course, un « ville à ville » très physique et souvent venteux, plaît aux patineurs, et correspond à une véritable attente. C’était donc le meilleur moyen de bien commencer le spectacle !
Tous les résultats de l’épreuve sont disponibles dans la rubrique du même nom sur le site. Caroline Boué a couru les 42 kilomètres en 1h25, tandis que Franck Cardin les bouclait en 1h17.
Vincent Esnault.
