COMMUNIQUE DE PRESSE
CHAMPIONNAT DU MONDE DE PARIS 2003
Communiqué du 21/07/2003
Inutile de dire que je suis à la fête hier soir lorsqu'est tombée la nouvelle de sa sélection pour les championnats du monde : non seulement je rejoindrai le groupe des Tricolores dans quelques jours à Marcoussis pour la phase finale de préparation mais en plus ce sera comme titulaire.
Je savais depuis une dizaine de jours que cette décision pouvait arriver et que j'avais des chances d'être le remplaçant. Et depuis deux semaines j'avais même un peu anticipé sur cette éventualité en programmant mon entraînement 'comme si''.
Mais non seulement je suis nommé comme équipier parmi les Bleus mais cette place de titulaire est sur décision de Robert Poirier en personne : le directeur technique national ayant dû statuer à la suite du diagnostic pessimiste du médecin de la fédération au sujet de la blessure d'Abdellah Behar. Celui-ci s'était blessé justement au dernier Marathon de Paris et depuis il traîne ce handicap. Quand Jean-Jacques Rénier, le coordonnateur, m'a confirmé la nouvelle je n'y croyais pas, c'est vraiment inattendu et pour moi ce véritable baroud d'honneur est un vrai cadeau. C'est à Paris en 1995 que j'avais ma meilleure performance avec 2h11' et ce qui a fait pencher la balance en ma faveur c'est que je suis toujours le meilleur performeur français en championnat du monde grâce à ma place de onzième à Athènes en 1997. Mon dernier chrono du Marathon de Lyon y est aussi pour quelque chose. Avec Abdellah, qui est mon conscrit, nous sommes les deux plus vieux des Français.
Je savais depuis une dizaine de jours que cette décision pouvait arriver et que j'avais des chances d'être le remplaçant. Et depuis deux semaines j'avais même un peu anticipé sur cette éventualité en programmant mon entraînement 'comme si''.
Mais non seulement je suis nommé comme équipier parmi les Bleus mais cette place de titulaire est sur décision de Robert Poirier en personne : le directeur technique national ayant dû statuer à la suite du diagnostic pessimiste du médecin de la fédération au sujet de la blessure d'Abdellah Behar. Celui-ci s'était blessé justement au dernier Marathon de Paris et depuis il traîne ce handicap. Quand Jean-Jacques Rénier, le coordonnateur, m'a confirmé la nouvelle je n'y croyais pas, c'est vraiment inattendu et pour moi ce véritable baroud d'honneur est un vrai cadeau. C'est à Paris en 1995 que j'avais ma meilleure performance avec 2h11' et ce qui a fait pencher la balance en ma faveur c'est que je suis toujours le meilleur performeur français en championnat du monde grâce à ma place de onzième à Athènes en 1997. Mon dernier chrono du Marathon de Lyon y est aussi pour quelque chose. Avec Abdellah, qui est mon conscrit, nous sommes les deux plus vieux des Français.
