COMMUNIQUE DE PRESSE
La FIC, une vocation d'être ouverte à tous
Communiqué du 27/08/2003
La French Inline Cup, une vocation d'être ouverte à tous
Au travers du développement des courses populaires en France, deux types de circuits se sont démarqués : les "ville à ville" (ou boucle) et les étapes sur circuit (entre 2 et 5 kilomètres). Ces dernières ont suscité des réflexions quant à la mise en place d'un programme idéal permettant de répondre à la demande de tous les patineurs : distances, mélange des niveaux dans une même course, augmentation des temps de course, tarifs…
Afin de pouvoir répondre au mieux à ces demandes, il nous faut revenir à une question centrale : quelle est la vocation de la French Inline Cup ?
La French Inline Cup a pour but de fédérer un maximum de patineurs autour de la course en la rendant accessible au plus grand nombre, tout en assurant le spectacle avec la présence de l'élite nationale.
Ce deuxième objectif a sans aucun doute été atteint, à voir les plateaux qui se sont présentés sur chacune des premières étapes FIC. Il nous maintenant affiner la structure des courses sur circuit afin que chacun y trouve satisfaction.
Car, en regardant les répartitions des participants par catégorie et par âge sur chacune des manches courues de la French Inline Cup 2003, on peut s’apercevoir que les catégories Vétérans et Opens sont aussi importantes que les catégories Elites, Nationales et Juniors. Très exactement, 51 % pour les premières contre 49 % pour les secondes.
Pour l’instant, près de 640 personnes dissemblables ont pris part aux étapes de la FIC. Parmi elles, 322 appartenaient aux catégories de Vétérans et d’Opens (254 hommes et 68 femmes). Pour l’instant, ces participants prennent un départ différent de celui des catégories Elites, Nationales et Juniors et font des courses plus courtes (généralement de moitié).
Ce modèle est celui qui existe déjà en Swiss Inline Cup et il marche très bien : chez nos voisins helvètes, les courses sont strictement séparées afin d’éviter qu’il y ait un trop grand nombre de compétiteurs sur un circuit en même temps. Par exemple, à Sempach, où un tour fait 21 kilomètres, le départ des Fitness (l’équivalent des Opens) a lieu 15 minutes après celui des Speed (licenciés sans team) et 30 minutes après celui des teams nationaux et internationaux ; en outre, ces même Opens y effectuent 21 kilomètres, alors que les autres catégories courent pour le marathon. En revanche, à Zürich, où un tour fait 11 kilomètres, chaque catégorie participe à une course différente : les Fitness partent à midi, les Speed à 13h30 et les teams à 15h30. Car en tout, pas moins de 5000 personnes sont affiliées aux catégories Speed et teams chez les hommes et chez les femmes !
Or, que ce soit en French Inline Cup ou en Swiss Inline Cup, une grande partie de ces concurrents masculins (près de 70 %) courent le marathon dans des temps compris au-delà d’1h40, alors que les meilleurs (environ 30 %) arrivent aux alentours d’1h15. Les répartitions sont à peu près équivalentes chez les femmes. La French Inline Cup se donne pour vocation d’être ouverte à tous. Pour que chacun y trouve satisfaction, nous devons partir de principes simples et communs à chaque course, notamment à celles qui se déroulent sur circuit. Par exemple, que chacun puisse la finir dans les temps impartis par les organisateurs et préalablement énoncés : pour cela, il va falloir travailler avec ces organisateurs afin qu'ils puissent allonger leur temps de blocage des routes. C'était pour eux un souci majeur... Car chaque patineur doit être classé quoiqu’il en soit. Les classements sont en outre les données que chacun doit pouvoir consulter après une manche de la FIC : pour que leur établissement soit plus aisé à faire, nous avons commencé une large classification à partir des bases de données fournies par la Fédération et chacun des Comités d’organisation des courses. Ceci évitera les difficultés de saisie de noms et de catégories qui engendrent nombre de problèmes pour la publication des classements généraux.
C’est vrai que quelques controverses émergent ici ou là dans les forums de discussion. Notamment en ce qui concerne les distances proposées aux catégories Opens et Vétérans. Mais pour la majorité des personnes incluses dans ces catégories, une course de 20 kilomètres représente déjà un effort de près d’une heure : sur des rollers, c’est sans nulle doute une belle performance. Le fait de lancer une course uniquement réservée aux Opens et aux Vétérans permet en outre à 46 % des participants à la FIC de concourir ensembles, de se faire plaisir et d’appréhender le roller en peloton à des allures rapides et sur des circuits sécurisés. Notre souhait demeure que ces catégories se développent encore afin de populariser l’événement et de faire sortir le roller skating de son pré carré. D'un autre côté, certains Vétérans ont sans conteste le niveau des Nationaux : les catégories d'âge ne reflètent en réalité pas toujours la valeur sportive des participants. Il faudra réfléchir à des possibilités de passerelles entre les catégories ou en créer d'autres… Avec le risque d'une multiplication de ces dernières engendrant un manque de lisibilité pour les spectateurs et un casse tête pour l'organisation des podiums. Nous devrons nous concerter avec la Fédération et les organisateurs pour trouver la meilleure solution.
D’autre part, la mixité sur la ligne de départ engendre d’autres aléas : il est ainsi arrivé que de petits groupes d’hommes ramènent des filles attardées sur leurs devancières lors des marathons nationaux et internationaux, faussant quelque peu le déroulement d’une compétition. Il en va de la responsabilité de chacun de veiller à la meilleure sportivité dans notre sport. Afin que la French Inline Cup reste ouverte à tous…
Car c’est bien là l’une des vocations premières de la French Inline Cup de rassembler dans les conditions les meilleures possibles le maximum de patineurs de vitesse en France. Malgré les difficultés inhérentes à l’accueil de catégories et de niveaux aussi différents, les responsables des organisations tiennent à garder cette ligne de conduite qui semble la plus fédératrice. Grâce à votre compréhension et à vos remarques constructives, nous pourrons encore faire avancer les choses dans le bon sens.
Au travers du développement des courses populaires en France, deux types de circuits se sont démarqués : les "ville à ville" (ou boucle) et les étapes sur circuit (entre 2 et 5 kilomètres). Ces dernières ont suscité des réflexions quant à la mise en place d'un programme idéal permettant de répondre à la demande de tous les patineurs : distances, mélange des niveaux dans une même course, augmentation des temps de course, tarifs…
Afin de pouvoir répondre au mieux à ces demandes, il nous faut revenir à une question centrale : quelle est la vocation de la French Inline Cup ?
La French Inline Cup a pour but de fédérer un maximum de patineurs autour de la course en la rendant accessible au plus grand nombre, tout en assurant le spectacle avec la présence de l'élite nationale.
Ce deuxième objectif a sans aucun doute été atteint, à voir les plateaux qui se sont présentés sur chacune des premières étapes FIC. Il nous maintenant affiner la structure des courses sur circuit afin que chacun y trouve satisfaction.
Car, en regardant les répartitions des participants par catégorie et par âge sur chacune des manches courues de la French Inline Cup 2003, on peut s’apercevoir que les catégories Vétérans et Opens sont aussi importantes que les catégories Elites, Nationales et Juniors. Très exactement, 51 % pour les premières contre 49 % pour les secondes.
Pour l’instant, près de 640 personnes dissemblables ont pris part aux étapes de la FIC. Parmi elles, 322 appartenaient aux catégories de Vétérans et d’Opens (254 hommes et 68 femmes). Pour l’instant, ces participants prennent un départ différent de celui des catégories Elites, Nationales et Juniors et font des courses plus courtes (généralement de moitié).
Ce modèle est celui qui existe déjà en Swiss Inline Cup et il marche très bien : chez nos voisins helvètes, les courses sont strictement séparées afin d’éviter qu’il y ait un trop grand nombre de compétiteurs sur un circuit en même temps. Par exemple, à Sempach, où un tour fait 21 kilomètres, le départ des Fitness (l’équivalent des Opens) a lieu 15 minutes après celui des Speed (licenciés sans team) et 30 minutes après celui des teams nationaux et internationaux ; en outre, ces même Opens y effectuent 21 kilomètres, alors que les autres catégories courent pour le marathon. En revanche, à Zürich, où un tour fait 11 kilomètres, chaque catégorie participe à une course différente : les Fitness partent à midi, les Speed à 13h30 et les teams à 15h30. Car en tout, pas moins de 5000 personnes sont affiliées aux catégories Speed et teams chez les hommes et chez les femmes !
Or, que ce soit en French Inline Cup ou en Swiss Inline Cup, une grande partie de ces concurrents masculins (près de 70 %) courent le marathon dans des temps compris au-delà d’1h40, alors que les meilleurs (environ 30 %) arrivent aux alentours d’1h15. Les répartitions sont à peu près équivalentes chez les femmes. La French Inline Cup se donne pour vocation d’être ouverte à tous. Pour que chacun y trouve satisfaction, nous devons partir de principes simples et communs à chaque course, notamment à celles qui se déroulent sur circuit. Par exemple, que chacun puisse la finir dans les temps impartis par les organisateurs et préalablement énoncés : pour cela, il va falloir travailler avec ces organisateurs afin qu'ils puissent allonger leur temps de blocage des routes. C'était pour eux un souci majeur... Car chaque patineur doit être classé quoiqu’il en soit. Les classements sont en outre les données que chacun doit pouvoir consulter après une manche de la FIC : pour que leur établissement soit plus aisé à faire, nous avons commencé une large classification à partir des bases de données fournies par la Fédération et chacun des Comités d’organisation des courses. Ceci évitera les difficultés de saisie de noms et de catégories qui engendrent nombre de problèmes pour la publication des classements généraux.
C’est vrai que quelques controverses émergent ici ou là dans les forums de discussion. Notamment en ce qui concerne les distances proposées aux catégories Opens et Vétérans. Mais pour la majorité des personnes incluses dans ces catégories, une course de 20 kilomètres représente déjà un effort de près d’une heure : sur des rollers, c’est sans nulle doute une belle performance. Le fait de lancer une course uniquement réservée aux Opens et aux Vétérans permet en outre à 46 % des participants à la FIC de concourir ensembles, de se faire plaisir et d’appréhender le roller en peloton à des allures rapides et sur des circuits sécurisés. Notre souhait demeure que ces catégories se développent encore afin de populariser l’événement et de faire sortir le roller skating de son pré carré. D'un autre côté, certains Vétérans ont sans conteste le niveau des Nationaux : les catégories d'âge ne reflètent en réalité pas toujours la valeur sportive des participants. Il faudra réfléchir à des possibilités de passerelles entre les catégories ou en créer d'autres… Avec le risque d'une multiplication de ces dernières engendrant un manque de lisibilité pour les spectateurs et un casse tête pour l'organisation des podiums. Nous devrons nous concerter avec la Fédération et les organisateurs pour trouver la meilleure solution.
D’autre part, la mixité sur la ligne de départ engendre d’autres aléas : il est ainsi arrivé que de petits groupes d’hommes ramènent des filles attardées sur leurs devancières lors des marathons nationaux et internationaux, faussant quelque peu le déroulement d’une compétition. Il en va de la responsabilité de chacun de veiller à la meilleure sportivité dans notre sport. Afin que la French Inline Cup reste ouverte à tous…
Car c’est bien là l’une des vocations premières de la French Inline Cup de rassembler dans les conditions les meilleures possibles le maximum de patineurs de vitesse en France. Malgré les difficultés inhérentes à l’accueil de catégories et de niveaux aussi différents, les responsables des organisations tiennent à garder cette ligne de conduite qui semble la plus fédératrice. Grâce à votre compréhension et à vos remarques constructives, nous pourrons encore faire avancer les choses dans le bon sens.
