COMMUNIQUE DE PRESSE


Roller du Chott : entre désert et palmeraies, un dépaysement total
Communiqué du 30/10/2003





La première édition du Roller du Chott vient de s’achever : le 17 octobre, une vingtaine de participants ont pu s’adonner au roller dans le cadre exceptionnel du Sud-ouest tunisien, entre palmeraies et désert.

C’était véritablement la première fois que des marathoniens en roller traversaient le désert ! Une petite aventure en soi, et d’autant plus que parmi les vingt-six inscrits aux 46 ou aux 23 kilomètres du Roller du Chott, certains n’avaient jamais chaussé de patins… Mais le challenge était alléchant : une ou deux boucles depuis Tozeur et jusqu’aux fameux chotts tunisiens, des lacs salés asséchés, encadré par quelques « pros » dont Arnaud Gicquel. Trois Tunisiens d’un club local, à qui l’organisation avait prêté des « cinq roues », se sont également joints au petit groupe.

Et d’ailleurs c’est en prodiguant leurs conseils que les patineurs les plus avisés ont accompagné le peloton qui s’élançait lors de la première boucle. Le parcours, vallonné mais très agréable au roulage, débouchait jusqu’aux chotts. Un point d’orgue en fait, puisque la route approchait en surplomb du lac salé, offrant un point de vue exceptionnel sur l’endroit… Malheureusement légèrement atténué par une nappe de brouillard. « C’était vraiment convivial constatait Aurélie Bouvet, la gagnante dans la catégorie féminine. On s’est tous fait plaisir lors du premier tour. »

La route, parfois traversée par des chèvres ou des ânes, longeait les palmeraies de la région et ajoutait au caractère unique de l’événement. De chaque côté, des Tunisiens enthousiastes encourageaient les participants. C’est dans la deuxième boucle de vingt-trois kilomètres que les meilleurs ont commencé à accélérer. Arnaud et son frère Guillaume notamment, qui se sont échappés à cinq kilomètres de l’arrivée. Aurélie Bouvet se joignit à eux pour l’arrivée dans Tozeur : devant des spectateurs étonnés et ravis de découvrir ce sport, c’est cependant le champion du monde français qui inscrit son nom au palmarès.

A l’issu la course, et après avoir pris soin d’ôter le sable du désert incrusté dans les roulement, tous les participants se sont regroupés sous une tente berbère pour partager un méchouis géant. Les moins aguerris et les débutants ont dû soigner quelques ampoules, mais sont repartis comblés. « Je pense que ce genre de manifestation peut trouver son succès auprès des entreprises concluait Aurélie. Parce qu’ici en Tunisie, personne ne pensait à la compétition, mais bien plutôt à se faire plaisir ! »

Vincent Esnault.