Communiqué du 29/11/2003
Les sections adultes des clubs de roller skating de vitesse prennent de plus en plus d’ampleur. Leur succès ne cesse de se confirmer au fil des ans et des rentrées sportives. Dans les grandes villes comme Paris, Lyon, le Mans ou Toulouse, ainsi que dans des centres urbains plus petits, ils sont de plus en plus nombreux à se mettre au roller.
L’aspect compétition n’est pas le premier argument de ces patineurs « en herbe ». C’est d’abord l’attrait d’un nouveau sport qui incite. Virginie, 28 ans, licenciée dans un club de la région parisienne, l’explique ainsi : « j'ai commencé le roller car je cherchais une nouvelle activité physique qui me permette de me détendre, d’évacuer le stress (quand tu es sur des rollers, tu te concentres pour rester DEBOUT) et de garder de jolies formes, car avec l'âge, on s'empatte ! » Ce n’est qu’au fil des entraînements que l’on tire les premiers bilans, et notamment celui de savoir si l’on va s’orienter vers des compétitions…
Pascale entre plutôt dans ce profil d’ailleurs. Elle a débuté à 30 ans en 1997. Au début, elle pratiquait avec des rollers bon marché alors que le phénomène commençait à poindre le bout de son nez à Dijon, là où elle vit. « J'étais une dingue de patin à roulettes quand j'étais petite et étant allée quelquefois dans des patinoires, je possédais l'instinct de glisse. Je me suis rendue avec une voisine suivre les cours pour des débutant(e)s aux allées du Parc. Je suis ensuite rapidement entrée dans un club, pour ne plus en ressortir ! » Depuis lors, Pascale a progressé jusqu'à aujourd'hui et espère pouvoir encore aller de l'avant. Elle pratique la compétition depuis trois ans maintenant et a déjà participé aux 24 Heures du Mans, aux championnats régionaux et à certaines courses de la FIC comme Dijon. « C'est lors de ces rendez-vous que l'on voit le travail accompli à l'entraînement, confesse-t-elle. Ca fait plaisir. Ma motivation est de continuer à connaître cette sensation grisante que procure le patinage… »
Dans le club de Pascale, il y a 350 adhérents, dont les deux tiers sont des adultes. L'ambiance est très bonne : les meilleurs y côtoient les moins bons sans problème. Alain Pajot par exemple, 62 ans et qui pratique depuis 2000, côtoie des plus « jeunes » sans complexe : il avoue lui-même ne pas être du tout sportif, mais trouver du plaisir à pratiquer à son rythme. Dans le club de Virginie, il y a un peu plus de patineurs, mais l’état d’esprit est identique. Chacun confesse que le roller est un sport accessible et dans lequel on peut rapidement progresser, grâce notamment à son aspect ludique. Comme dans de nombreux autres clubs en France, le roller, section adulte, a sans conteste de beaux jours devant lui !
Vincent Esnault.