COMMUNIQUE DE PRESSE
Les coachs et les championnats du monde 2003
Communiqué du 05/12/2003
A l’unanimité, les championnats du monde de Barquisimeto ont été réussis
Les sélectionneurs de quelques une des plus grandes nations du roller de vitesse ont accepté de revenir sur l’événement de la fin d’année : les championnats du monde de Barquisimeto. Voici leur opinion, leurs révélations, leurs surprises quelques semaines après…
Desly Hill, Australie :
« Les championnats du monde furent une fois encore superbes. C’était la dix-huitième fois que j’y participais : je dois dire qu’avec le court délais pour les organiser qu’ils ont eu, les Vénézuéliens ont fait du bon boulot (merci à Ricardo Grin pour son aide !). J’ai ramené dans mes valises plusieurs bons souvenirs, comme par exemple celui où Michael Byrne, l’un de mes coureurs, est allé décrocher une médaille d’argent.
C’était très appréciable également de voir que le Venezuela ait pu obtenir deux médailles d’or, et incroyable d’assister à la domination de Joey Mantia. Jordan Malone a ouvert son compteur de victoires chez les Seniors, alors que Theresa Cliff finissait sa fantastique carrière par une victoire sur le marathon. J’adore les championnats du monde et cette année, la plupart des pays étaient représentés : il y a eu de nombreux vainqueurs différents, pas seulement les favoris que sont les USA, la Colombie ou l’Italie, mais également la Nouvelle-Zélande, Taiwan, la Corée du Sud ou le Venezuela. »
Johnny Colpaert, Pays-Bas :
« J’ai surtout le souvenir d’avoir vu un pays très pauvre et dans lequel l’atmosphère est très particulière : on a l’impression que le Venezuela est assis sur une bombe sociale… Le tournoi en lui-même fut organise sur une courte période, mais l’organisation était très bonne.
J’ai très vite compris que la piste serait favorable aux patineurs légers ou à ceux qui avaient eu l’opportunité de s’y entraîner longuement à l’avance. La surprise vint des deux médailles d’or vénézuéliennes, mais ce n’est pas anormal si l’on considère ce que je viens de dire. Ma sélection néerlandaise a la plupart du temps été malade : nous avons dû appeler le médecin et le kiné des Français et je tiens à les remercier maintenant. La cinquième place d’Arjan Smit au marathon nous a en quelque sorte sauvée ! Mais nous reviendrons encore plus fort l’année prochaine !!! »
Alain Nègre, Suisse :
« Pour nous, ce fut un championnat du monde difficile. Un bon nombre de nos patineurs, dont Alain Gloor, ont été malades : ils n’ont pas pu donner le meilleur d’eux même. Notre grande satisfaction vient de notre Junior Raphael Pfulg, qui a fini sixième de la course à élimination route et huitième de celle sur piste : c’est la preuve que les Suisses ne sont pas seulement des marathoniens ! Mais nous n’avons pas eu de chance sur le marathon… Raphael a dû arrêter à cause d’un problème technique, Pia Knecht est tombée dans le dernier virage et Alain a été rattrapé par le peloton à deux kilomètres de l’arrivée après une échappée de cinq kilomètres.
D’un point de vue général, ces championnats ont été de grande qualité : mais l’absence des meilleurs Colombiens reste indéniablement à déplorer. L’organisation était parfaite et la cérémonie d’ouverture grandiose. Les deux médailles d’or obtenues par le Venezuela ont été une petite surprise, mais c’est la preuve que ce ne sont pas seulement les meilleurs qui gagnent dans notre sport : l’envie de gagner est un puissant moteur !
Jordan Malone a confirmé qu’il était très bon, tout comme les Coréennes. Mais nous sommes impatients de voir Joey Mantia, Alexis Contin, Cecilia Baena ou Kelly Martinez courir avec les Seniors l’année prochaine. Les courses pourraient avoir plus d’intérêt ! D’un point de vue personnel, je suis content que Kalon Dobbin ait repris le titre de champion du monde du chrono sur piste. »
Propos recueillis par Vincent Esnault.
Les sélectionneurs de quelques une des plus grandes nations du roller de vitesse ont accepté de revenir sur l’événement de la fin d’année : les championnats du monde de Barquisimeto. Voici leur opinion, leurs révélations, leurs surprises quelques semaines après…
Desly Hill, Australie :
« Les championnats du monde furent une fois encore superbes. C’était la dix-huitième fois que j’y participais : je dois dire qu’avec le court délais pour les organiser qu’ils ont eu, les Vénézuéliens ont fait du bon boulot (merci à Ricardo Grin pour son aide !). J’ai ramené dans mes valises plusieurs bons souvenirs, comme par exemple celui où Michael Byrne, l’un de mes coureurs, est allé décrocher une médaille d’argent.
C’était très appréciable également de voir que le Venezuela ait pu obtenir deux médailles d’or, et incroyable d’assister à la domination de Joey Mantia. Jordan Malone a ouvert son compteur de victoires chez les Seniors, alors que Theresa Cliff finissait sa fantastique carrière par une victoire sur le marathon. J’adore les championnats du monde et cette année, la plupart des pays étaient représentés : il y a eu de nombreux vainqueurs différents, pas seulement les favoris que sont les USA, la Colombie ou l’Italie, mais également la Nouvelle-Zélande, Taiwan, la Corée du Sud ou le Venezuela. »
Johnny Colpaert, Pays-Bas :
« J’ai surtout le souvenir d’avoir vu un pays très pauvre et dans lequel l’atmosphère est très particulière : on a l’impression que le Venezuela est assis sur une bombe sociale… Le tournoi en lui-même fut organise sur une courte période, mais l’organisation était très bonne.
J’ai très vite compris que la piste serait favorable aux patineurs légers ou à ceux qui avaient eu l’opportunité de s’y entraîner longuement à l’avance. La surprise vint des deux médailles d’or vénézuéliennes, mais ce n’est pas anormal si l’on considère ce que je viens de dire. Ma sélection néerlandaise a la plupart du temps été malade : nous avons dû appeler le médecin et le kiné des Français et je tiens à les remercier maintenant. La cinquième place d’Arjan Smit au marathon nous a en quelque sorte sauvée ! Mais nous reviendrons encore plus fort l’année prochaine !!! »
Alain Nègre, Suisse :
« Pour nous, ce fut un championnat du monde difficile. Un bon nombre de nos patineurs, dont Alain Gloor, ont été malades : ils n’ont pas pu donner le meilleur d’eux même. Notre grande satisfaction vient de notre Junior Raphael Pfulg, qui a fini sixième de la course à élimination route et huitième de celle sur piste : c’est la preuve que les Suisses ne sont pas seulement des marathoniens ! Mais nous n’avons pas eu de chance sur le marathon… Raphael a dû arrêter à cause d’un problème technique, Pia Knecht est tombée dans le dernier virage et Alain a été rattrapé par le peloton à deux kilomètres de l’arrivée après une échappée de cinq kilomètres.
D’un point de vue général, ces championnats ont été de grande qualité : mais l’absence des meilleurs Colombiens reste indéniablement à déplorer. L’organisation était parfaite et la cérémonie d’ouverture grandiose. Les deux médailles d’or obtenues par le Venezuela ont été une petite surprise, mais c’est la preuve que ce ne sont pas seulement les meilleurs qui gagnent dans notre sport : l’envie de gagner est un puissant moteur !
Jordan Malone a confirmé qu’il était très bon, tout comme les Coréennes. Mais nous sommes impatients de voir Joey Mantia, Alexis Contin, Cecilia Baena ou Kelly Martinez courir avec les Seniors l’année prochaine. Les courses pourraient avoir plus d’intérêt ! D’un point de vue personnel, je suis content que Kalon Dobbin ait repris le titre de champion du monde du chrono sur piste. »
Propos recueillis par Vincent Esnault.
