COMMUNIQUE DE PRESSE
CR Défi Vert Drôme - 10 Avril
Communiqué du 20/04/2005
Par Aurore
Tout avait commencé la veille, lorsque nous nous avions finalement renoncé à chercher la grotte dans laquelle nous devions bivouaquer alors qu’il faisait tout juste plus de 0°C et que l’avis de tempête était confirmé pour la nuit. Nous nous étions rabattus, la meute de plus de 20 raideurs, sur le gîte communal que le maire acceptait de nous céder pour une bouchée de pain. Ainsi plus que bien lotis, nous passions une soirée fort agréable avant de
sombrer jusqu’au lendemain…
Dimanche. Le ciel est clair ; il a beaucoup neigé… ça caille ! Le départ est rapidement donné en masse. Le parcours a été revu en raison des grosses chutes de neige sur les hauts plateaux : de véritable course d’orientation (dont je me délectais d’avance connaissant la beauté des cartes), il n’y aura point. L’épreuve affiche complet, avec un tableau qui laisse rêveur : les meilleures équipes mondiales sont là ! Ca part sur les chapeaux de roue, à pied sur le bitume, en montée. MMMHHH ! Quel régal ! Nous
serpentons au milieu de ce troupeau qui se déforme au gré des rétrécissements, on se croirait sur le Roc d’Azur ! On est censés être en orientation mais on se contente de faire un cross de masse. J’ai tout à coup quelques regrets… Mais voilà que nous arrivons dans la neige ! Acclamées par nos fidèles supporters Mimi, Guéno et David !
Tous les désagréments du départ sont bien vite oubliés : je dois rentrer dans la carte, fausser compagnie aux nombreuses équipes qui jardinent dans plus de 30cm de poudreuse tandis que nous bénissons toutes les 4 nos bâtons Trailpôle sur lesquels nous nous
appuyons fortement en montée comme en descente sur ce sol des plus délicats. Nous sommes beaucoup plus à l’aise que les autres équipes et on regagne du terrain. A l’amorce de la section canoë, nous pointons presque en même temps que la DST et au scratch, malgré mes boulettes en orientation, on doit pas être si mal que ça !
Mais arrive donc la section canoë (9 kms), qui voit notre Anne-Marie se remettre à pâlir, à son habitude : bien m’en prend de la faire monter avec Karina tandis que je monte avec Steph. L’ambiance est glaciale. La rivière est sympa, avec quelques bouillons par endroits. On a le bol de récupérer des pagaies doubles. Je prends plaisir à diriger le bateau en tentant de garder le contact avec la paire Karina/Anne-Marie qui tend à nous distancer.
Et c’est là que tout bascule, enfin, surtout… que le bateau bascule ! Une mauvaise souche, un brin d’hésitation, et mon foutu Buff® du raid 28 qui me fait valser à chaque fois que je me mets à l’eau ! Plouf ! Je surnage, reprends mes esprits, ramène le bateau sur la rive, et retrouve ma Steph, muette, transie, immobile au milieu des galets. Pas le moment de tergiverser, ça caille et ça craint, nous voilà reparties. C’est très dur.
A la transition quelques dizaines de minutes plus tard, Steph se change mais je n’ai rien. J’essore les chaussettes et les remets dans un claquement de dent. Pas le moindre rayon de soleil pour nous réchauffer en plus !
Près de 20 minutes avant d’enfin repartir à vélo. Que la montée est bonne !! Les coups de pédales délient peu à peu les langues au fur et à mesure que nous nous réchauffons, mais l’épisode aquatique a beaucoup marqué Steph qui avait déjà pas mal tracté à pied au départ. On évite les deux boucles bonus VTT pour tenter de regagner l’arrivée au mieux. Comme d’hab’, Karina est au mieux maintenant qu’elle est confortablement posée sur une selle, Anne-Marie aussi (ce qui par contre est constant… à part dans l’eau !), quant à moi je vais plutôt bien mais bon sang qu’il fait froid !
Aller hop, après plus de 6 heures de course et 1700 mètres de D+, nous passons avec soulagement la ligne d’arrivée, première et seule équipe féminine à 4 (quel regret !), mais non sans nous être pour une fois fait damer le pion par une équipe de 2… pour moins d’une minute !! Même si on a des circonstances atténuantes, c’est promis il faut qu’on soigne nos transitions et nos techniques de tire-minettage !
Télécharger le compte rendu en cliquant ici !
Tout avait commencé la veille, lorsque nous nous avions finalement renoncé à chercher la grotte dans laquelle nous devions bivouaquer alors qu’il faisait tout juste plus de 0°C et que l’avis de tempête était confirmé pour la nuit. Nous nous étions rabattus, la meute de plus de 20 raideurs, sur le gîte communal que le maire acceptait de nous céder pour une bouchée de pain. Ainsi plus que bien lotis, nous passions une soirée fort agréable avant de
sombrer jusqu’au lendemain…
Dimanche. Le ciel est clair ; il a beaucoup neigé… ça caille ! Le départ est rapidement donné en masse. Le parcours a été revu en raison des grosses chutes de neige sur les hauts plateaux : de véritable course d’orientation (dont je me délectais d’avance connaissant la beauté des cartes), il n’y aura point. L’épreuve affiche complet, avec un tableau qui laisse rêveur : les meilleures équipes mondiales sont là ! Ca part sur les chapeaux de roue, à pied sur le bitume, en montée. MMMHHH ! Quel régal ! Nous
serpentons au milieu de ce troupeau qui se déforme au gré des rétrécissements, on se croirait sur le Roc d’Azur ! On est censés être en orientation mais on se contente de faire un cross de masse. J’ai tout à coup quelques regrets… Mais voilà que nous arrivons dans la neige ! Acclamées par nos fidèles supporters Mimi, Guéno et David !
Tous les désagréments du départ sont bien vite oubliés : je dois rentrer dans la carte, fausser compagnie aux nombreuses équipes qui jardinent dans plus de 30cm de poudreuse tandis que nous bénissons toutes les 4 nos bâtons Trailpôle sur lesquels nous nous
appuyons fortement en montée comme en descente sur ce sol des plus délicats. Nous sommes beaucoup plus à l’aise que les autres équipes et on regagne du terrain. A l’amorce de la section canoë, nous pointons presque en même temps que la DST et au scratch, malgré mes boulettes en orientation, on doit pas être si mal que ça !
Mais arrive donc la section canoë (9 kms), qui voit notre Anne-Marie se remettre à pâlir, à son habitude : bien m’en prend de la faire monter avec Karina tandis que je monte avec Steph. L’ambiance est glaciale. La rivière est sympa, avec quelques bouillons par endroits. On a le bol de récupérer des pagaies doubles. Je prends plaisir à diriger le bateau en tentant de garder le contact avec la paire Karina/Anne-Marie qui tend à nous distancer.
Et c’est là que tout bascule, enfin, surtout… que le bateau bascule ! Une mauvaise souche, un brin d’hésitation, et mon foutu Buff® du raid 28 qui me fait valser à chaque fois que je me mets à l’eau ! Plouf ! Je surnage, reprends mes esprits, ramène le bateau sur la rive, et retrouve ma Steph, muette, transie, immobile au milieu des galets. Pas le moment de tergiverser, ça caille et ça craint, nous voilà reparties. C’est très dur.
A la transition quelques dizaines de minutes plus tard, Steph se change mais je n’ai rien. J’essore les chaussettes et les remets dans un claquement de dent. Pas le moindre rayon de soleil pour nous réchauffer en plus !
Près de 20 minutes avant d’enfin repartir à vélo. Que la montée est bonne !! Les coups de pédales délient peu à peu les langues au fur et à mesure que nous nous réchauffons, mais l’épisode aquatique a beaucoup marqué Steph qui avait déjà pas mal tracté à pied au départ. On évite les deux boucles bonus VTT pour tenter de regagner l’arrivée au mieux. Comme d’hab’, Karina est au mieux maintenant qu’elle est confortablement posée sur une selle, Anne-Marie aussi (ce qui par contre est constant… à part dans l’eau !), quant à moi je vais plutôt bien mais bon sang qu’il fait froid !
Aller hop, après plus de 6 heures de course et 1700 mètres de D+, nous passons avec soulagement la ligne d’arrivée, première et seule équipe féminine à 4 (quel regret !), mais non sans nous être pour une fois fait damer le pion par une équipe de 2… pour moins d’une minute !! Même si on a des circonstances atténuantes, c’est promis il faut qu’on soigne nos transitions et nos techniques de tire-minettage !
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