Communiqué du 31/05/2005
Quand on évoque le team SAAB Salomon World, on aborde le mythe du roller de vitesse. En effet, avec Pascal Briand et Franck Cardin, on a les deux piliers de la marque réunis depuis 1996. Et avec Arnaud Gicquel en plus, on se retrouve avec trois des meilleurs patineurs mondiaux depuis dix ans, tout simplement. Ajoutez à cela l’Italien Pier Davide Romani, un excellent technicien chez les « jaune et noir » depuis 2001 – par intermittence certes – et Thomas Boucher, l’espoir français qui a concrétisé en emportant un titre mondial en 2004, l’équipe touche le très, très haut niveau.
Cette saison, les cinq hommes ont engrangé les podiums sur pratiquement toutes les courses où il se présentait. Pascal Briand a gagné la French Inline Cup du Goëlo, Franck Cardin s’est imposé à Ivry-le-Temple et Arnaud Gicquel à Hambourg, sans compter les places d’honneur à Séoul, Hambourg, Plouha, Lille, Rennes ou encore Nice… En somme, la première partie de l’année a été plutôt fructueuse.
Sauf que le team a dû s’arranger avec quelques pépins assez handicapants. Thomas Boucher d’abord, s’est blessé à l’adducteur et s’est mis en stand-by pendant un bon mois en mai. Arnaud Gicquel, qui s’était hissé dans le top 10 sur la World Inline Cup et sur le podium au Goëlo, a joué de malchance : à la suite d’une mauvaise chute, il s’est cassé la clavicule et le scaphoïde et loupera les courses jusque début juillet. C’est beaucoup. Mais les trois coéquipiers restants ont su changer de configuration de course et s’adapter. Pour preuve, à Rennes sur Roulettes ainsi qu'à Nice en Roller, Franck Cardin a décroché de beaux podiums (respectivement deuxième et troisième).
Pour la suite de la saison, on peut donc faire confiance à ces professionnels. Cardin a démarré la saison en trombe et maintient un rythme d’enfer : toujours à l’attaque, le Breton devrait toucher la victoire sous peu… En tout cas, on le lui souhaite ! Pascal Briand possède une pointe de vitesse telle que s’il trouve la faille dans les 100 derniers mètres, il pourrait bien lui aussi décrocher une palme. C’est vrai cependant que sans poisson-pilote, c’est un peu plus délicat pour lui. Mais il dispose d’une expérience hors pair de l’exercice. Quant à Pier Davide Romani, il est capable de tenter sa chance si le peloton se relève à un moment dans la course : ça avait d’ailleurs failli lui sourire à Taipei – malheureusement, il s’était fait rattraper à dix mètres seulement de la victoire !