COMMUNIQUE DE PRESSE
TRAIL DU PILAT (42) : 4ème ETAPE DU CHALLENGE NATIONAL DES TRAILS SALOMON
Communiqué du 07/06/2005
On y était …
Ce Samedi 4 juin, se courait dans le Massif du Pilat à Saint Pierre du Bœuf, la quatrième étape du Challenge national des Trails Salomon.
Au programme pour les 195 coureurs inscrits à ce trail : 45 kilomètres associés à 1800 mètres de dénivelé positif.
Dès 8 h00, les trailers s’élançaient sur un magnifique parcours au départ de Saint Pierre du Bœuf. Au fil des kilomètres, après avoir emprunté le fameux sentier des Cactus très technique, les trailers progressaient en direction du point culminant le Crêt de l’Oeillon à 1350 mètres. Pour l’atteindre il leurs fallait passer à travers les coteaux ardéchois puis gravir à travers les Chirats. Ces pierriers très caractéristiques à la région demandaient aux compétiteurs beaucoup de dextérité et de concentration après 22 kilomètres de parcours dans les jambes.
En premier au sommet, le local Gilles Guichard, deuxième de l’édition précédente et vainqueur de la dernière Saintélyon, semblait très à l’aise avec plus de 4 minutes d’avance sur Thomas Lorbranchet du team Salomon, tout jeune espoir montant du trail français. Quant au premier provisoire au classement général du Challenge, Thomas Véricel, l’Isérois ne se laissait pas détacher et pointait à la troisième place.
A neuf kilomètres de l’arrivée les trailers avaient passé le plus gros des difficultés. Gilles Guichard toujours en tête gérait tranquillement son avance jusqu'à la ligne d’arrivée qu’il passa très sereinement avec un temps de 3h 36 minutes. Thomas Lorbranchet conserve avec 7 minutes de retard sa deuxième place. Thomas Véricel est troisième de l’étape et accroît son avance au classement Général du Challenge.
Chez les féminines c’est également une Locale, Liliane Cleret qui gagne cette étape avec une belle avance sur la jeune Chamoniarde Morgane Cretton. Liliane Cleret a quand même pris le temps à chaque point de ravitaillement de faire une petite bise à ses enfants venus l’encourager chaleureusement tout au long de ces 45 kilomètres.
Elle y était…
Interview de la première féminine : séquence pleine de tendresse lors du trail du Pilat, c’est Liliane Cleret qui a fait fondre littéralement les spectateurs au cours de ses ravitaillements. En effet la jeune femme avait comme fan club présent son mari accompagné de leurs deux petits enfants. Liliane n’a pas manqué une occasion pour leur faire un petit bisou ! Faisons plus ample connaissance avec cette jolie maman :
Je m’appelle Liliane Cleret, je viens de Saint-Chamont et je fais partie de l’E.A. Saint Chamont.
Au niveau du Trail, explique-nous un peu ton parcours, j’imagine que ce n’est pas la première course à laquelle tu participes ?
J’ai pris goût au Trail avec mon mari qui a fait le Marathon des Sables et qui s’est préparé l’année dernière pour ce Marathon. On a donc commencé à courir ensemble sur des longues distances dans le Massif du Pilat parce qu’il fallait au moins faire quatre heures de course par jour. Il faisait de forts entraînements. J’ai donc suivi cet entraînement et puis donc après j’y ai pris goût et j’ai eu envie de faire des Trails comme il faisait. J’ai commencé par la Saintélion, ensuite j’ai fait celui-ci. Je coure également beaucoup toute seule dans le Pilat et dans la région.
Cette année qu’est ce que tu avais fait avant de venir sur le Trail du Pilat, tu avais fait d’autres courses ?
J’ai fais la Saintelion, les Pommes, le Trail du Bessat, le marathon de Lyon, j’ai fait des semi marathons, je finis première régionale à la Talodière sur un quinze kilomètres.
Raconte nous un peu ta course, comment ça s’est passé, comment tu as trouvé le parcours au niveau du dénivelé notamment au niveau de la grosse côte pour arriver au point culminant ?
La montée est mon point fort, c’est ce que j’ai le plus aimé et c’est là où j’ai gagné du temps par rapport à la descente où j’en ai perdu. Il y avait les chirats à gérer, où il fallait marcher et ne pas tomber. C’est vrai que ce parcours était assez technique. Je monte régulièrement dans le Pilat alors je connaissais une partie du parcours, ça m’a aidé un peu.
Tu as une prochaine course en vue ?
Je vais faire le tour du Mont-Blanc en Août, le 26 Août : 145kilomètres avec 1500 mètres de dénivelé. C’est pour ça entre autre que je fais beaucoup de Trail longue distance et avec un fort dénivelé pour me préparer à cette épreuve.
Brève de Team…
Cette Quatrième étape du Challenge était aussi marquée par la première participation de Thomas Lorbranchet au Challenge Salomon. Le cadet du Team n’a rien à envier à ces coéquipiers du team au regard des nombreux résultats depuis 2001 année au Thomas c’est mis au Trail. : Ce grand espoir du trail nous raconte son parcours et ces ambitions :
Thomas, peux tu nous faire une petite présentation rapide de ta personne ?
J’ai 25 ans depuis le 26 Mai.
Professionnellement, je suis kiné, installé sur la région de Clermont. Parallèlement je fais une Ecole d’Osthéo. Je travaille dans un cabinet de groupe où l’on est 5 ce qui me permet d’être un peu plus disponible pour les entraînements.
Au niveau sportif, tu viens d’où ?
J’ai commencé relativement jeune par la natation puis basculé sur le triathlon autour des 15/16 ans, j’étais en équipe de France junior, en équipe de France espoir, après avec les études et le boulot c’était de moins en moins compatible j’ai préféré m’orienter vers une pratique outdoor à la base parce que j’aimais bien ça, la région s’y prêtait donc je suis plus parti là-dedans. Comme le trail ça a tout de suite bien marché je me consacre désormais à ça.
Ton premier Trail, c’était en quelle année ?
C’était en 2001, Sancy Puy-de-Dôme. Il était plus ou moins après le triathlon, après l’été, ça a tout de suite très bien marché. J’ai gagné devant Michel Trémouille qui trois mois après fini 4° aux Templiers ça m’a donc mis un peu la puce à l’oreille pour me lancer dans le Trail.
Les trois courses qui te reste en mémoire par rapport à ce que tu as déjà fait ?
Sancy Puy-de-Dôme car c’était ma toute première et les Templiers
Ton meilleur souvenir ?
Ma septième place aux Templiers sur la première édition car personne ne m’attendait, j’étais le plus jeune du peloton, j’avais 21 ans. J’étais encore espoir donc c’est sur qu’un espoir qui fini dans les 10 premiers aux Templiers ce n’est pas anodin alors c’est un souvenir qui m’est resté.
Tu as intégré le team Salomon l’année dernière ?
Depuis l’année dernière aux templiers, j’avais eu un contact avec Jean-Michel qui m’a dit que Salomon, l’année suivante, montait un team, ce qui m’a intéressé. Donc à partir de là, je fonctionne avec Salomon depuis cette année et comme ils ont monté le Challenge, ça m’intéressait bien, surtout que ce sont des bonnes épreuves et donc voilà c’est parti !
Un mot sur ta course ?
J’étais venu là avec quelques ambitions quand même car quand je mets un dossard c’est rarement pour faire de la figuration donc j’ai pris rapidement l’avant poste pour essayer d’écrémer et se retrouver avec un petit peloton de tête. Je ne connaissais pas Gilles Guichard, apparemment il est du coin et il connaissait bien la topo du terrain, je me suis un peu fait allumé dans la montée du Col de L’Oeillon car j’avais un peu sous-estimé la difficulté du truc, il a bien géré en costaud parce que même derrière il ne se démobilise pas, moi derrière j’ai accusé un peu le coup après le Col car je me suis bien entamé dans cette partie là. Samuel et Thomas Véricel me sont revenu dessus je me suis un peu refait la cerise à leur contact puis je me suis redétaché pour arriver deuxième. C’est plutôt correcte sur tout que devant c’est du costaud. Cette année, ça monte en puissance petit à petit j’espère monter comme ça pour être au top dans trois semaine sur le Marathon !
C’est la première étape du Challenge sur laquelle on te voit. Seras-tu la sur les deux prochaines étapes ?
Dans la mesure où c’est trois étapes classées, je pars au Marathon du Mont-Blanc puis à l’Interlacs. L’inconvénient c’est que je fais les trois étapes sur lesquelles la concurrence va être dure, mais même si au classement final je ne m’y retrouve pas vraiment, je suis quand même content d’être classé la première année, de pouvoir faire de belles épreuves, sans pour autant chercher de gagner le challenge.
Ca te permet également de rencontrer le gratin du Trail Français ?
Oui, en Trail, on peut rapidement se cloisonner à une région géographique et par rapport au Challenge, ça permet d’aller sur tous types de terrain et de voir la concurrence sur chaque secteur. En gros, j’avais l’impression de retrouver une grosse concurrence que sur la course des templiers où il y avait tout le gratin National. Maintenant sur les épreuves du Challenge, il y a vite du gros niveau. On voit que c’est Gilles GUICHARD qui gagne aujourd’hui, il a déjà gagné la Saintelyon. Pour l’apprentissage c’est bien de pouvoir se confronter à des gens comme ça. Par rapport aux Templiers ça permet de ne pas arriver cash dans le grand bain. Ce sont des gens avec qui on s’est tiré la bourre pendant toute la saison, on les retrouve sur les Templiers, c’est pas pareil.
Ton année 2005 peut tu faire un flash back sur les six derniers mois ?
Mon année 2005 a débuté classiquement, quelques cross départementaux et régionaux puis j’ai gagné la Verticausse, le trail de Thiers ceux sont deux courses ou il y avait un bon petit niveau avec des Michel Trémouille, Jérôme Trottet, Gilles Bessière, et la Sur le trail du Pilat c’est vraiment le plus gros de la saison pour moi.
Ton objectif cette année ?
Ca reste pour moi le Marathon du Mont Blanc et les Templiers. Pour moi, les Templiers resteront une priorité tant que je ne l’aurais pas gagné.
Nous serons…
Pour tout ceux qui recherche du lourd, du dur, du gros gros niveau dans le milieu du trail, nous vous donnons rendez vous le 26 juin à Chamonix pour une des plus belles manches : le Marathon du Mont Blanc soit 42 kilomètres avec plus de 2500 mètres de dénivelé au pied du Mont Blanc. L’organisation attend quelques 2000 participants pour ce rendez vous. Question pointure, les petits gars du team seront bien sure de la partie avec un Samuel Bonaudo digérant petit à petit son Marathon des Sables ainsi que son compagnon de parcours, l’irréductible breton David Pasquio. Peut être auront nous la chance de revoir en forme Gilles Dhiels. Vous avez sans doute bien compris que Thomas Lorbranchet sera à nouveau présent et surtout pas pour faire de la figuration ! Quant premier provisoire au Classement, notre Thomas Véricel made in Vercors, il ira présenter les couleurs du team Salomon sur le trail du Verdon !
Isabel Levionnois / Mouss production
Ce Samedi 4 juin, se courait dans le Massif du Pilat à Saint Pierre du Bœuf, la quatrième étape du Challenge national des Trails Salomon.
Au programme pour les 195 coureurs inscrits à ce trail : 45 kilomètres associés à 1800 mètres de dénivelé positif.
Dès 8 h00, les trailers s’élançaient sur un magnifique parcours au départ de Saint Pierre du Bœuf. Au fil des kilomètres, après avoir emprunté le fameux sentier des Cactus très technique, les trailers progressaient en direction du point culminant le Crêt de l’Oeillon à 1350 mètres. Pour l’atteindre il leurs fallait passer à travers les coteaux ardéchois puis gravir à travers les Chirats. Ces pierriers très caractéristiques à la région demandaient aux compétiteurs beaucoup de dextérité et de concentration après 22 kilomètres de parcours dans les jambes.
En premier au sommet, le local Gilles Guichard, deuxième de l’édition précédente et vainqueur de la dernière Saintélyon, semblait très à l’aise avec plus de 4 minutes d’avance sur Thomas Lorbranchet du team Salomon, tout jeune espoir montant du trail français. Quant au premier provisoire au classement général du Challenge, Thomas Véricel, l’Isérois ne se laissait pas détacher et pointait à la troisième place.
A neuf kilomètres de l’arrivée les trailers avaient passé le plus gros des difficultés. Gilles Guichard toujours en tête gérait tranquillement son avance jusqu'à la ligne d’arrivée qu’il passa très sereinement avec un temps de 3h 36 minutes. Thomas Lorbranchet conserve avec 7 minutes de retard sa deuxième place. Thomas Véricel est troisième de l’étape et accroît son avance au classement Général du Challenge.
Chez les féminines c’est également une Locale, Liliane Cleret qui gagne cette étape avec une belle avance sur la jeune Chamoniarde Morgane Cretton. Liliane Cleret a quand même pris le temps à chaque point de ravitaillement de faire une petite bise à ses enfants venus l’encourager chaleureusement tout au long de ces 45 kilomètres.
Elle y était…
Interview de la première féminine : séquence pleine de tendresse lors du trail du Pilat, c’est Liliane Cleret qui a fait fondre littéralement les spectateurs au cours de ses ravitaillements. En effet la jeune femme avait comme fan club présent son mari accompagné de leurs deux petits enfants. Liliane n’a pas manqué une occasion pour leur faire un petit bisou ! Faisons plus ample connaissance avec cette jolie maman :
Je m’appelle Liliane Cleret, je viens de Saint-Chamont et je fais partie de l’E.A. Saint Chamont.
Au niveau du Trail, explique-nous un peu ton parcours, j’imagine que ce n’est pas la première course à laquelle tu participes ?
J’ai pris goût au Trail avec mon mari qui a fait le Marathon des Sables et qui s’est préparé l’année dernière pour ce Marathon. On a donc commencé à courir ensemble sur des longues distances dans le Massif du Pilat parce qu’il fallait au moins faire quatre heures de course par jour. Il faisait de forts entraînements. J’ai donc suivi cet entraînement et puis donc après j’y ai pris goût et j’ai eu envie de faire des Trails comme il faisait. J’ai commencé par la Saintélion, ensuite j’ai fait celui-ci. Je coure également beaucoup toute seule dans le Pilat et dans la région.
Cette année qu’est ce que tu avais fait avant de venir sur le Trail du Pilat, tu avais fait d’autres courses ?
J’ai fais la Saintelion, les Pommes, le Trail du Bessat, le marathon de Lyon, j’ai fait des semi marathons, je finis première régionale à la Talodière sur un quinze kilomètres.
Raconte nous un peu ta course, comment ça s’est passé, comment tu as trouvé le parcours au niveau du dénivelé notamment au niveau de la grosse côte pour arriver au point culminant ?
La montée est mon point fort, c’est ce que j’ai le plus aimé et c’est là où j’ai gagné du temps par rapport à la descente où j’en ai perdu. Il y avait les chirats à gérer, où il fallait marcher et ne pas tomber. C’est vrai que ce parcours était assez technique. Je monte régulièrement dans le Pilat alors je connaissais une partie du parcours, ça m’a aidé un peu.
Tu as une prochaine course en vue ?
Je vais faire le tour du Mont-Blanc en Août, le 26 Août : 145kilomètres avec 1500 mètres de dénivelé. C’est pour ça entre autre que je fais beaucoup de Trail longue distance et avec un fort dénivelé pour me préparer à cette épreuve.
Brève de Team…
Cette Quatrième étape du Challenge était aussi marquée par la première participation de Thomas Lorbranchet au Challenge Salomon. Le cadet du Team n’a rien à envier à ces coéquipiers du team au regard des nombreux résultats depuis 2001 année au Thomas c’est mis au Trail. : Ce grand espoir du trail nous raconte son parcours et ces ambitions :
Thomas, peux tu nous faire une petite présentation rapide de ta personne ?
J’ai 25 ans depuis le 26 Mai.
Professionnellement, je suis kiné, installé sur la région de Clermont. Parallèlement je fais une Ecole d’Osthéo. Je travaille dans un cabinet de groupe où l’on est 5 ce qui me permet d’être un peu plus disponible pour les entraînements.
Au niveau sportif, tu viens d’où ?
J’ai commencé relativement jeune par la natation puis basculé sur le triathlon autour des 15/16 ans, j’étais en équipe de France junior, en équipe de France espoir, après avec les études et le boulot c’était de moins en moins compatible j’ai préféré m’orienter vers une pratique outdoor à la base parce que j’aimais bien ça, la région s’y prêtait donc je suis plus parti là-dedans. Comme le trail ça a tout de suite bien marché je me consacre désormais à ça.
Ton premier Trail, c’était en quelle année ?
C’était en 2001, Sancy Puy-de-Dôme. Il était plus ou moins après le triathlon, après l’été, ça a tout de suite très bien marché. J’ai gagné devant Michel Trémouille qui trois mois après fini 4° aux Templiers ça m’a donc mis un peu la puce à l’oreille pour me lancer dans le Trail.
Les trois courses qui te reste en mémoire par rapport à ce que tu as déjà fait ?
Sancy Puy-de-Dôme car c’était ma toute première et les Templiers
Ton meilleur souvenir ?
Ma septième place aux Templiers sur la première édition car personne ne m’attendait, j’étais le plus jeune du peloton, j’avais 21 ans. J’étais encore espoir donc c’est sur qu’un espoir qui fini dans les 10 premiers aux Templiers ce n’est pas anodin alors c’est un souvenir qui m’est resté.
Tu as intégré le team Salomon l’année dernière ?
Depuis l’année dernière aux templiers, j’avais eu un contact avec Jean-Michel qui m’a dit que Salomon, l’année suivante, montait un team, ce qui m’a intéressé. Donc à partir de là, je fonctionne avec Salomon depuis cette année et comme ils ont monté le Challenge, ça m’intéressait bien, surtout que ce sont des bonnes épreuves et donc voilà c’est parti !
Un mot sur ta course ?
J’étais venu là avec quelques ambitions quand même car quand je mets un dossard c’est rarement pour faire de la figuration donc j’ai pris rapidement l’avant poste pour essayer d’écrémer et se retrouver avec un petit peloton de tête. Je ne connaissais pas Gilles Guichard, apparemment il est du coin et il connaissait bien la topo du terrain, je me suis un peu fait allumé dans la montée du Col de L’Oeillon car j’avais un peu sous-estimé la difficulté du truc, il a bien géré en costaud parce que même derrière il ne se démobilise pas, moi derrière j’ai accusé un peu le coup après le Col car je me suis bien entamé dans cette partie là. Samuel et Thomas Véricel me sont revenu dessus je me suis un peu refait la cerise à leur contact puis je me suis redétaché pour arriver deuxième. C’est plutôt correcte sur tout que devant c’est du costaud. Cette année, ça monte en puissance petit à petit j’espère monter comme ça pour être au top dans trois semaine sur le Marathon !
C’est la première étape du Challenge sur laquelle on te voit. Seras-tu la sur les deux prochaines étapes ?
Dans la mesure où c’est trois étapes classées, je pars au Marathon du Mont-Blanc puis à l’Interlacs. L’inconvénient c’est que je fais les trois étapes sur lesquelles la concurrence va être dure, mais même si au classement final je ne m’y retrouve pas vraiment, je suis quand même content d’être classé la première année, de pouvoir faire de belles épreuves, sans pour autant chercher de gagner le challenge.
Ca te permet également de rencontrer le gratin du Trail Français ?
Oui, en Trail, on peut rapidement se cloisonner à une région géographique et par rapport au Challenge, ça permet d’aller sur tous types de terrain et de voir la concurrence sur chaque secteur. En gros, j’avais l’impression de retrouver une grosse concurrence que sur la course des templiers où il y avait tout le gratin National. Maintenant sur les épreuves du Challenge, il y a vite du gros niveau. On voit que c’est Gilles GUICHARD qui gagne aujourd’hui, il a déjà gagné la Saintelyon. Pour l’apprentissage c’est bien de pouvoir se confronter à des gens comme ça. Par rapport aux Templiers ça permet de ne pas arriver cash dans le grand bain. Ce sont des gens avec qui on s’est tiré la bourre pendant toute la saison, on les retrouve sur les Templiers, c’est pas pareil.
Ton année 2005 peut tu faire un flash back sur les six derniers mois ?
Mon année 2005 a débuté classiquement, quelques cross départementaux et régionaux puis j’ai gagné la Verticausse, le trail de Thiers ceux sont deux courses ou il y avait un bon petit niveau avec des Michel Trémouille, Jérôme Trottet, Gilles Bessière, et la Sur le trail du Pilat c’est vraiment le plus gros de la saison pour moi.
Ton objectif cette année ?
Ca reste pour moi le Marathon du Mont Blanc et les Templiers. Pour moi, les Templiers resteront une priorité tant que je ne l’aurais pas gagné.
Nous serons…
Pour tout ceux qui recherche du lourd, du dur, du gros gros niveau dans le milieu du trail, nous vous donnons rendez vous le 26 juin à Chamonix pour une des plus belles manches : le Marathon du Mont Blanc soit 42 kilomètres avec plus de 2500 mètres de dénivelé au pied du Mont Blanc. L’organisation attend quelques 2000 participants pour ce rendez vous. Question pointure, les petits gars du team seront bien sure de la partie avec un Samuel Bonaudo digérant petit à petit son Marathon des Sables ainsi que son compagnon de parcours, l’irréductible breton David Pasquio. Peut être auront nous la chance de revoir en forme Gilles Dhiels. Vous avez sans doute bien compris que Thomas Lorbranchet sera à nouveau présent et surtout pas pour faire de la figuration ! Quant premier provisoire au Classement, notre Thomas Véricel made in Vercors, il ira présenter les couleurs du team Salomon sur le trail du Verdon !
Isabel Levionnois / Mouss production
