10km & 20km de TOURS 2005 : le grand cru attendu
(26/09/2005)
Plus de 11.000 participants sur l’ensemble des courses, une organisation quasi parfaite et un spectacle de toute beauté.
Et dire que la météo aurait pu gâcher la fête ! Mais non, cette 22ème édition des 20 Km de Tours était assurément bénie des dieux. Et la pluie annoncée sur la Touraine n’est finalement tombée qu’avant les courses des jeunes et juste après les remises de récompenses. Dans l’intervalle, tout s’est donc déroulé à merveille.
Avec, pour commencer, deux défilés de scolaires toujours aussi formidables. Certes, pour cette fois, le nombre était à la baisse (5.200 contre 5.500 en 2004), mais quelle ambiance !
Pas facile de s’inspirer de Jules Verne pour les déguisements. Et, pourtant, écoles et collèges n’ont pas manqué d’imagination : la palme à Jules-Romain, de Saint-Avertin, et à Beaulieu, de Joué.
Aussitôt après, les athlètes handisports nous ont gratifiés d’un premier 20 km à vitesse impressionnante : songez que le vainqueur, Alain Fuss, n’a mis que 44’, ce qui situe sa moyenne à plus de 27 km/h. Précisons que Fuss, comme Lemeunier (son dauphin), était dans la sélection tricolore à Athènes.
La Coupe de France fauteuil, à défaut de quantité (seulement onze coureurs classés et treize au départ) était d’un haut niveau. Saluons, au passage, la 7ème place (en 57’12’’) du Tourangeau Stéphane Ygnace de Touraine Handisport. Marie-Rose Perrin a pu apprécier. Et puis, vinrent les 10 et les 20 km. Avec, pour le coup, une participation accrue (+ 300) pour la plus grande joie de Bernard Coupez, président du comité d’organisation. C’est d’autant plus satisfaisant que Tours avait retrouvé la concurrence de Paris-Versailles, ce qui a dû lui retirer pas mal d’athlètes de la région parisienne. Comme ça lui a retiré la présence de coureurs de haut niveau, notamment chez les Français.
« On ne peut pas lutter face à une épreuve qui dispose d’un budget trois fois supérieur au nôtre, expliquait Philippe Chaput, chargé de constituer le plateau. Un exemple : je devais avoir Fatiha Klilech, la championne de France de semi-marathon, mais, au dernier moment, elle a été débauchée par Paris-Versailles. »
La réalité, c’est que les Français sont très demandés et deviennent hors de prix. Alors, on est bien content de trouver les Kenyans. Et, comme ces derniers font le spectacle, personne ne s’en plaindra.
On lira, par ailleurs, le compte rendu de la course (page A). Rappelons ici que Moses Kibor (59’20’’ aux 20 km) et Joseph Marigu (28’28’’ aux 10 km) n’ont pas fait exploser les chronos. Le plus significatif a été celui de Florence Chepkrui : 1 h 08’34’’ aux 20 km (record de l’épreuve). La Kenyane, protégée de Jean-Paul Fournier, a, qui plus est, fini en 12ème position au scratch. Juste derrière Bertrand Rouzier (US Saint-Pierre), le premier régional de ces 20 km.
A propos des régionaux, d’autres bonnes performances sont à citer : sur 10 km, Jérémy Legoût (Saint-Cyr) 7ème, Toumy Degham 8ème, Mustapha Berri (A3 Tours) 9ème, Christine Mallot (ECO-CJF) 3ème, Sylvie Delétang (Saint-Pierre) 7ème6B!; sur 20 km, Stéphane Ameline (Saint-Pierre) 14ème, Laurent Bourahla (Joué) 16ème, Rakiya Quetier-Maraoui (Marseille) 6ème, Margaret Gravat (A3 Tours) 8ème.
Et puis, pour conclure, n’oublions pas de féliciter tous ceux qui ont su faire des efforts (physiques et d’imagination) pour courir déguisés. Ils contribuent à apporter une note conviviale à l’épreuve qui en fait tout son charme et en assure la réussite.