COMMUNIQUE DE PRESSE
Bilan de la FIC 2005 : une saison dans la continuité
Communiqué du 06/11/2005
La saison 2005 de la French Inline Cup est maintenant derrière nous et il est temps d’en tirer les bilans. Globalement, la FIC 2005 s’inscrit dans la continuité des saisons précédentes en terme d’évolution du nombre de participants et de couverture médiatique.
Commençons par les retombées de la FIC dans les médias. En atteste les revues de presse des différents marathons, la série française des marathons dispose d’une large couverture dans les journaux quotidiens, mais ce n’est plus à démontrer : sur le plan local donc, le roller skating de vitesse a sa page à chaque grand marathon.
Depuis 2003 également, la FIC est inscrite sur les grilles de programme de Sport+, la chaîne du câble et du satellite. Sport+ produit des reportages d’un quart d’heure des marathons les plus importants, généralement cinq jours après que ceux-ci aient été courus, et ce en multi diffusion. Ces retransmissions télévisées sont un atout énorme pour le roller skating de vitesse ; il faudrait maintenant que les chaînes hertziennes dégagent aussi un coin dans leurs grilles de programme afin d’agrandir encore l’ouverture dont bénéficie notre sport dans la petit lucarne. En 2006, une attachée à la communication pour la FIC oeuvrera d’ailleurs dans ce sens ; elle épaulera l’équipe de Sport-up, qui abat un travail important tant en amont des événements qu’en aval.
Un dernier mot enfin sur le travail des médias spécifiques du roller. Roller TV est présent sur chaque marathon : Phil, en véritable passionné et authentique amateur, suit depuis près de trois ans l’évolution de la FIC accroché à sa moto. Ses images de course, des pelotons de tête comme de ceux de derrière, ont conquis un grand nombre d’aficionados ! Quant au site Roller en Ligne, dirigé par Alexandre, il assure semaine après semaine l’actualité de la course (reportages de course, news, interviews), mais aussi de toutes les disciplines du roller. Ce sont des médias précieux pour notre sport.
Les trois catégories de marathons
Au niveau des bilans comptables des courses maintenant, trois catégories se détachent : celles qui ont rassemblé plus de 1000 patineurs, celles dont les chiffres se situent entre 500 et 1000 et les autres, en deçà de 500. Petite précision : les chiffres comprennent les randonneurs.
Dans la première catégorie, on retrouve la FIC/WIC de Rennes sur Roulettes (avec plus de 5000 inscrits) : l’étape bretonne, historiquement le plus ancien marathon, affirme toujours son leadership et sa capacité à innover, et ce, malgré la pluie en 2005 ! Rennes sur Roulettes, c’est un double succès, celui de la randonnée sportive du matin et celui des marathons internationaux de l’après-midi Le marathon du Val d’Oise apparaît en deuxième position avec plus de 3000 participants : l’étape 2005 a connu de graves problèmes d’organisation, mais force est de constater qu’une manche de la FIC à Paris est indispensable… Gageons qu’en 2006, tout sera rentré dans l’ordre. Enfin, avec 1300 patineurs au départ, la Trans’roller arrive sur le podium de tête. C’est une bonne surprise ! On pourrait croire que l’aspect physique de l’étape ainsi que son positionnement géographique auraient pu en rebuté plus d’un. Mais la beauté des paysages, l’accueil formidable de l’équipe de la Trans’jurassienne et la perfection du parcours sont des atouts majeurs de cette traversée franc-comtoise entre Pontarlier et Mouthe.
Dans la seconde catégorie, on retrouve les marathons urbains de Lille et de Dijon : les parcours en centre-ville ont leurs atouts indéniables de visibilité pour les spectateurs et ces deux villes proposent des courses idéales pour tous les pratiquants du roller, aussi bien les débutants que les pros.
Enfin, la troisième catégorie rassemble les marathons particulièrement physiques comme par exemple celui des Herbiers et du Goëlo, ainsi que les FIC Classe 2, celles de Rouen et de Nîmes, qui vont se développer dans les années à venir.
Les participants à la FIC
En 2005, 13 565 patineurs ont participé à la French Inline Cup, en comptant les randonneurs sur certaines manches. Parmi ces 13 565 participants, il faut tout d’abord décompter les randonneurs, qui ne sont pas considérés à proprement parler comme des compétiteurs. Il reste donc environ 2970 compétiteurs réguliers de la FIC 2005. Mais bien sûr, il faut faire un distinguo entre toutes les catégories de patineurs pour affiner l’analyse…
Les trois-quarts des effectifs de la FIC se retrouvent dans les catégories Seniors (ex-Open), Vétérans 1 et Vétérans 2. Pratiquement, ce sont les Vétérans qui sont même les plus nombreux. Il s’agit donc d’un public de passionnés qui cherche dans le roller de vitesse une activité physique accessible (même si l’apprentissage du roller est nécessaire pour prendre le départ d’un marathon) et saine, mais pas dépourvue d’enjeu. Les courses Seniors et Vétérans ne sont jamais dénuées de suspense et d’engagement : il n’y a qu’à écouter les discussions d’après course pour comprendre qu’il s’agit là d’une véritable compétition entre tous les acteurs. Ce qui est rafraîchissant, c’est que cette compétition se joue toujours dans un bon esprit, celui que le roller skating de vitesse veut véhiculer en somme ! Espérons que la FIC aura su conquérir ces adeptes, voire même, pour que notre sport grandisse encore, que ceux-ci passent prochainement le témoin à leurs enfants !
Le dernier quart des participants de la FIC, ce sont bien entendu les compétiteurs purs et durs, appartenant aux catégories Elites, Nationales et Juniors. Il faut leur rendre hommage également car un marathon de la French Inline Cup ne se joue pas à la légère quand on doit se coltiner un peloton international avec les meilleures pointures mondiales. Souvent, ces patineurs ne sont aussi que des amateurs qui prennent sur leur temps libre, en dehors des cours ou de leur travail, pour se préparer du mieux possible aux 42 kilomètres. Grâce aux différents teams nationaux, leurs efforts et leur investissement sont parfois soutenus.
L’année prochaine enfin, les organisateurs de la FIC tenteront de généraliser les marathons Fitness afin de rendre accessible à un plus grand nombre encore l’univers de la course. Ces marathons seront réservés à des débutants qui ont comme objectif de se faire plaisir sur un circuit fermé, voire, pour les plus ambitieux, d’accéder aux courses Seniors. L’expérience a déjà été tentée en 2005 à Dijon, et elle fut concluante. Dans l’autre sens, si l’on peut dire, un projet de courses « Kids » est à l’étude pour permettre aux plus petits de goûter aux joies du roller de vitesse.
Remercions donc tous les participants car ce sont eux qui font le succès de la FIC. Remercions aussi les organisateurs qui, des mois durant, font leur possible pour monter des marathons et offrir aux patineurs un espace d’expression. Et que 2006 soit une année dans la continuité de 2005… Mais en mieux bien entendu !
Vincent Esnault.
Commençons par les retombées de la FIC dans les médias. En atteste les revues de presse des différents marathons, la série française des marathons dispose d’une large couverture dans les journaux quotidiens, mais ce n’est plus à démontrer : sur le plan local donc, le roller skating de vitesse a sa page à chaque grand marathon.
Depuis 2003 également, la FIC est inscrite sur les grilles de programme de Sport+, la chaîne du câble et du satellite. Sport+ produit des reportages d’un quart d’heure des marathons les plus importants, généralement cinq jours après que ceux-ci aient été courus, et ce en multi diffusion. Ces retransmissions télévisées sont un atout énorme pour le roller skating de vitesse ; il faudrait maintenant que les chaînes hertziennes dégagent aussi un coin dans leurs grilles de programme afin d’agrandir encore l’ouverture dont bénéficie notre sport dans la petit lucarne. En 2006, une attachée à la communication pour la FIC oeuvrera d’ailleurs dans ce sens ; elle épaulera l’équipe de Sport-up, qui abat un travail important tant en amont des événements qu’en aval.
Un dernier mot enfin sur le travail des médias spécifiques du roller. Roller TV est présent sur chaque marathon : Phil, en véritable passionné et authentique amateur, suit depuis près de trois ans l’évolution de la FIC accroché à sa moto. Ses images de course, des pelotons de tête comme de ceux de derrière, ont conquis un grand nombre d’aficionados ! Quant au site Roller en Ligne, dirigé par Alexandre, il assure semaine après semaine l’actualité de la course (reportages de course, news, interviews), mais aussi de toutes les disciplines du roller. Ce sont des médias précieux pour notre sport.
Les trois catégories de marathons
Au niveau des bilans comptables des courses maintenant, trois catégories se détachent : celles qui ont rassemblé plus de 1000 patineurs, celles dont les chiffres se situent entre 500 et 1000 et les autres, en deçà de 500. Petite précision : les chiffres comprennent les randonneurs.
Dans la première catégorie, on retrouve la FIC/WIC de Rennes sur Roulettes (avec plus de 5000 inscrits) : l’étape bretonne, historiquement le plus ancien marathon, affirme toujours son leadership et sa capacité à innover, et ce, malgré la pluie en 2005 ! Rennes sur Roulettes, c’est un double succès, celui de la randonnée sportive du matin et celui des marathons internationaux de l’après-midi Le marathon du Val d’Oise apparaît en deuxième position avec plus de 3000 participants : l’étape 2005 a connu de graves problèmes d’organisation, mais force est de constater qu’une manche de la FIC à Paris est indispensable… Gageons qu’en 2006, tout sera rentré dans l’ordre. Enfin, avec 1300 patineurs au départ, la Trans’roller arrive sur le podium de tête. C’est une bonne surprise ! On pourrait croire que l’aspect physique de l’étape ainsi que son positionnement géographique auraient pu en rebuté plus d’un. Mais la beauté des paysages, l’accueil formidable de l’équipe de la Trans’jurassienne et la perfection du parcours sont des atouts majeurs de cette traversée franc-comtoise entre Pontarlier et Mouthe.
Dans la seconde catégorie, on retrouve les marathons urbains de Lille et de Dijon : les parcours en centre-ville ont leurs atouts indéniables de visibilité pour les spectateurs et ces deux villes proposent des courses idéales pour tous les pratiquants du roller, aussi bien les débutants que les pros.
Enfin, la troisième catégorie rassemble les marathons particulièrement physiques comme par exemple celui des Herbiers et du Goëlo, ainsi que les FIC Classe 2, celles de Rouen et de Nîmes, qui vont se développer dans les années à venir.
Les participants à la FIC
En 2005, 13 565 patineurs ont participé à la French Inline Cup, en comptant les randonneurs sur certaines manches. Parmi ces 13 565 participants, il faut tout d’abord décompter les randonneurs, qui ne sont pas considérés à proprement parler comme des compétiteurs. Il reste donc environ 2970 compétiteurs réguliers de la FIC 2005. Mais bien sûr, il faut faire un distinguo entre toutes les catégories de patineurs pour affiner l’analyse…
Les trois-quarts des effectifs de la FIC se retrouvent dans les catégories Seniors (ex-Open), Vétérans 1 et Vétérans 2. Pratiquement, ce sont les Vétérans qui sont même les plus nombreux. Il s’agit donc d’un public de passionnés qui cherche dans le roller de vitesse une activité physique accessible (même si l’apprentissage du roller est nécessaire pour prendre le départ d’un marathon) et saine, mais pas dépourvue d’enjeu. Les courses Seniors et Vétérans ne sont jamais dénuées de suspense et d’engagement : il n’y a qu’à écouter les discussions d’après course pour comprendre qu’il s’agit là d’une véritable compétition entre tous les acteurs. Ce qui est rafraîchissant, c’est que cette compétition se joue toujours dans un bon esprit, celui que le roller skating de vitesse veut véhiculer en somme ! Espérons que la FIC aura su conquérir ces adeptes, voire même, pour que notre sport grandisse encore, que ceux-ci passent prochainement le témoin à leurs enfants !
Le dernier quart des participants de la FIC, ce sont bien entendu les compétiteurs purs et durs, appartenant aux catégories Elites, Nationales et Juniors. Il faut leur rendre hommage également car un marathon de la French Inline Cup ne se joue pas à la légère quand on doit se coltiner un peloton international avec les meilleures pointures mondiales. Souvent, ces patineurs ne sont aussi que des amateurs qui prennent sur leur temps libre, en dehors des cours ou de leur travail, pour se préparer du mieux possible aux 42 kilomètres. Grâce aux différents teams nationaux, leurs efforts et leur investissement sont parfois soutenus.
L’année prochaine enfin, les organisateurs de la FIC tenteront de généraliser les marathons Fitness afin de rendre accessible à un plus grand nombre encore l’univers de la course. Ces marathons seront réservés à des débutants qui ont comme objectif de se faire plaisir sur un circuit fermé, voire, pour les plus ambitieux, d’accéder aux courses Seniors. L’expérience a déjà été tentée en 2005 à Dijon, et elle fut concluante. Dans l’autre sens, si l’on peut dire, un projet de courses « Kids » est à l’étude pour permettre aux plus petits de goûter aux joies du roller de vitesse.
Remercions donc tous les participants car ce sont eux qui font le succès de la FIC. Remercions aussi les organisateurs qui, des mois durant, font leur possible pour monter des marathons et offrir aux patineurs un espace d’expression. Et que 2006 soit une année dans la continuité de 2005… Mais en mieux bien entendu !
Vincent Esnault.
